dimanche 14 décembre 2014

La route 66 ou comment survivre dans la jungle !

Vous voulez du suspense, de la jungle, de la boue, de la piste bref de l'aventure, et bien vous allez être servis en lisant cet article ! Accrochez-vous et RDV en terre inconnue, euh oui, mais sans caméra et sans célébrités hormis nous !

Laissés à Siem Reap, nous vous retrouvons sur le chemin de l'ancienne voie royale, plus communément appelée « Road 66 ». Non ce n'est pas la fameuse route traversant les Etats-Unis, mais plutôt une piste qui relie Angkor Wat à Preah Khan, un des plus grands temples de l'époque Angkorienne à plus de 100 kilomètres de là en traversant la jungle cambodgienne !

L'aventure commence lorsque nous voulons traverser Angkor sans tickets. Arrêtés à un chekpoint par les contrôleurs du parc, nous mentons sur notre itinéraire en leur disant qu'on rentre tout de suite à Siem Reap, mais dès qu'ils ont les yeux tournés, nous nous engouffrons sur une petite piste rouge hors des chemins touristiques. Enfin libre !
Le sable fait son apparition sur le chemin et nous nous ensablons par moment, mais nous parvenons à rester en selle (pour l'instant!).


Nous traversons quelques ponts un peu branlants mais ça passe. ( A ce moment là, nous ne savions pas ce qui allait nous attendre dans la forêt le lendemain!).
Nous partagerons également la piste rouge avec une groupe de cyclistes Norvégiens suivis par la voiture balai, le ravitaillement, la totale quoi! Nous rattrapons un petit bout de route nous conduisant jusqu'au temple de Beng Mealea car les villageois nous déconseillent de continuer sur la route 66 encore inondée, la saison des pluies étant tout juste finie !


Beng Mealea est un des temples d'Angkor, laissé aux proies des « fromagers » (arbres dont les graines sont déposées par les oiseaux et qui, en se développant perforent littéralement les édifices!), ce qui lui donne un côté mystérieux qui nous plaît beaucoup.


D'ailleurs Jean-Jacques Annaud y a tourné son film « 2 frères » !


Nous cherchons un endroit pour poser notre moustiquaire dans le coin mais les gardiens ne sont pas très chaud pour qu'on la pose près du temple, si bien que nous demandons l'hospitalité au temple moderne un peu plus loin. Un monsieur, un peu bizarre, nous pose une paillasse sous un abri en bois tout près du bouddha, nous découvrirons plus tard que c'est en fait leur lieu de prière. Nous pensions qu'ils priaient plutôt dans le beau temple et richement décoré, mais non ils préfèrent le vieil abri en bois...
Les hauts-parleurs crachent « Radio Bouddha » jusqu'à 18h, moment où commencent les prières. Les femmes vêtues de blanc, qui viennent faire une retraite au temple et travailler pour les bonzes, semblent encore plus fanatiques que les moines. Crevés, nous nous glissons sous notre moustiquaire, aux premières loges. Difficile de trouver le sommeil lorsqu'une folle dingue prie à haute voix jusqu'à 2h du mat', nous laissant seulement 2h de répit avant que toute le monde ne se réveille pour entamer une nouvelle série de prières !
Nous repartons du temple un peu vaseux et surtout sans avoir pu récupérer la housse du sac de couchage à David, l'identité du chapardeur est encore inconnue... Cette expérience au temple cambodgien nous aura quelques peu énervée !

Puis vient la partie que vous attendez tous, à savoir la Jungle !
Une longue piste rouge nous amènera au dernier village, Khvau. Il est 11h, nous pensons pouvoir sortir de la Jungle avant la nuit (oh les présomptueux!!). Après avoir lu quelques récits de gens s'y étant aventurer, nous décidons de nous alourdir de quelques bouteilles en eau, histoire de pouvoir tenir un bivouac au cas où !
Pleins de courage, nous attaquons la piste qui se dégrade dès le début, énormes trous, sable à gogo et nous voilà déjà loin de toute civilisation hormis encore quelques enfants qui courent après nous sur les premiers kilomètres !


Quelques aménagements archaïques tels des planches en bois, des ponts ou des sentiers nous permettent de contourner d'énormes mares d'eau saumâtre. Ensuite nous commençons à nous enfoncer dans la forêt, le sentier est très boueux par endroit et nos vélos s'embourbent. Quand nous ressortons de ces passages, les roues ne tournent même plus tellement la boue s'est accumulée dans le garde-boue, il faut donc nettoyer comme on peut.
Il est 13h, et nous n'avançons pas bien vite, le ventre creux ! Nous décidons de nous poser pour manger assez rapidement une soupe lyophilisée ! Mais on a la bonne idée de mettre les sachets qui se révèlent ultra pimentés ! Nous suons déjà à grosses gouttes, alors avec le feu dans la bouche c'est encore pire !


Nous reprenons les vélos, enfin quand je dis reprendre les vélos, je veux dire pousser le vélos, car les quelques tracteurs-motoculteurs, qui passent par ici, ont complètement labouré le sentier laissant derrière eux d'énormes sillons où nos sacoches s'accrochent, si bien que nous perdons vite l'équilibre... Ces « véhicules tout-terrain » viennent en fait récupérer le bois, que les cambodgiens coupent illégalement dans cette forêt, pour en faire de gros meubles en bois massif...
Nous avançons aussi vite que nous pouvons, mais nous nous rendons compte que cela ne sera pas suffisant pour sortir de cette jungle avant la nuit... Nous commençons alors à chercher un endroit où nous pourrons passer la nuit dans cette environnement hostile. La difficulté est qu'il n'y a que le sentier défoncé et la jungle de chaque côté, pas idéal pour planter une tente, d'autant que nous n'osons pas nous aventurer en dehors du chemin, ne sachant pas si le terrain est miné... David aura pourtant une intuition qui nous sauve : en empruntant un sentier qui s'écarte un peu de la piste il trouve une petite clairière où est nichée une cabane déserte !


Lieu idéal pour bivouaquer, un petit feu pour enfumer les moustiques et un riz coco ananas avant d'aller nous coucher au 1er étage sous la moustiquaire !


Il faut préciser que nous sommes poussiéreux, poisseux, puants comme nous ne l'avons jamais été, nos vêtements trempés n'arriveront même pas à sécher dans la nuit !


Le lendemain, on découvre avec horreur les ravages que peuvent causer les fourmis rouges sur une sacoche Ortlieb... Elles ont littéralement grignoter la sacoche afin de s'y insérer et attaquer tous les denrées...

Nous nous élançons de nouveau sur le sentier en nous disant que dans deux heures nous serons probablement sortis de cette jungle mais bien au contraire le pire est à venir... !
Notre premier obstacle est une sorte de rivière saumâtre à traverser, heureusement un tronc d'arbre échoué et quelques grosses branches nous permettront de la traverser sans trop se mouiller...


Notre moral diminue en même temps que notre réserve d'eau. Il ne nous reste que nos deux gourdes et un fond de bouteille, le soleil est de plomb, l'atmosphère étouffante et nous transpirons à grosses gouttes. Nous continuons de pousser nos engins, les kilomètres sont vraiment très long. Marie s'arrête de plus en plus souvent, ce qui énerve David mais il ne dit rien car perdre son calme est la pire des choses qui peut nous arriver ici ! On ne compte plus les fois où nous avons dû traverser la boue pour ensuite s'enliser dans le sable.


Pousser le vélo, boire, s'arrêter à un petit coin d'ombre, regarder le GPS pour se rendre compte qu'il nous reste encore trop de kilomètres... Nous n'en menons pas large, assoiffés comptant les gorgées d'eau. Nous continuons ensuite un bon moment dans des herbes hautes, lieu idéal pour que Marie puisse faire connaissance avec un serpent !!


Nous atteignons nos propres limites, Marie est prête à craquer lorsque nous nous enlisons encore dans le sable mais notre calvaire est bientôt fini car nous apercevons les premières ruines du temple Preah Khan ! Lorsque nous débouchons de la forêt, nous trouvons une belle piste, nous n'irons même pas visiter le temple car nous ne pensons qu'à une seule chose, rejoindre le village à 4 kilomètres de là pour assouvir notre soif ! En chemin David arrête même un 4x4 de touristes pour leur demander de l'eau, que nous avalerons en 2 gorgées. Arrivés au village de Ta Seng, nous sommes heureux de revoir des gens et de pouvoir boire 2 Coca bien frais !
Nous poserons les bagages dans un Homestay du village.


Nous y rencontrons un groupe de motards cambodgiens venus flécher un parcours pour une course à pied genre Ironman ! Une cinquantaine de coureurs du monde entier viennent s'affronter en parcourant dans distances hallucinantes pendant 6 jours, les fous ! Dans 2 jours ils s'élanceront dans la jungle que nous venons de traverser !
La douche au seau nous permet de nous débarrasser de toute cette crasse et se sentir propre est un véritable bonheur.

La piste que nous empruntons le lendemain est certes poussiéreuse à souhait mais plate et roulante. Nous croisons les coureurs « maso » dont une bonne partie marche. Ils ne savent pas ce qui les attend dans la Jungle ! Nous discutons un moment avec 2 personnes du staff médical à un check-point, dont une fille qui nous donne un contact d'une de ses amies, habitant à Phnom Penh !


La piste est très belle avec de chouettes paysages.


Les villages sont peu nombreux le long de cette piste, si bien qu'au bout de 60 kilomètres, nous commençons à demander aux villageois si l'on peut dormir dans leur jardin mais nous ne nous comprenons pas du tout. Finalement, nous trouvons une cabane vide pour poser notre moustiquaire, avec l'accord du voisin et de toute la famille curieuse qui nous l'ouvrent afin que l'on ait un toit !


Après 3 jours de pistes, nous retrouvons l'asphalte et décidons de faire un crochet par les temples Pré-Angkoriens de Sambor Prei Kuk vantés par nos guides, à croire qu'ils avaient de la merde dans les yeux, mais nous n'avons pas du tout aimé... Certes la forêt est belle mais il ne reste vraiment plus grand chose à voir des temples.
Nous arrivons à Kampong Thom par une superbe piste, longeant les rizières accompagnés par de nombreux écoliers en vélos.
Nous nous arrêtons là dans un hôtel et nous découvrons ce qu'est une journée de pluie dans les pays tropicaux nous obligeant à rester une nuit de plus ! Nous bichonnons nos vélos et lavons les sacoches pleines de poussière, tout comme nos vêtements et nous !

Tout nos efforts sont réduits à néant en 10 minutes lorsque nous nous élançons sur la NH6, une des routes principales du Cambodge : défoncée et boueuse à souhait. Marie se fait moucheter de boue des pieds à la tête ce qui fait rire David et les cambodgiens que l'on croise !


Nous roulerons sur cette route de merde pendant 35 kilomètres avant de capituler dans une Guest House où nous relaverons nos vélos !

Le lendemain, ciel bleu, soleil de plomb, c'est quand même plus agréable que la pluie et la boue.


Nous retrouvons le Mékong à Stung Trong où nous dénichons une Guest House miteuse...Réveillés à 4h du mat' par les cris du cochon qu'on vient d'égorger sachant que nous sommes en terres Cham, peuples musulmans qui cohabitent avec les Bouddhistes. Ces derniers, sans scrupules, mettent la sono en route à 5h du mat' et diffusent à tout le village...une série TV!!!


Nous avions fêté, il y a un mois nos 6000kms le long du Mékong en Thaïlande et nous voici de nouveau près du Mékong pour nos 7000kms juste avant Kompong Cham, où nous apercevrons le « Bamboo Bridge » reconstruit chaque année et reliant une petite île sur le fleuve !


Une piste rouge nous attend de nouveau le long du Mékong où nous trouverons refuge dans un temple. Et oui, nous réitérons l'expérience du temple au Cambodge en nous disant que ce n'est peut-être pas partout pareil ! Cette fois-ci le haut parleur n'est pas en marche ou ne fonctionne plus. Nous sommes accueillis par des enfants moines et d'autres jeunes du villages qui nous installent une paillasse mais cette fois-ci nous avisons un petite abri en dehors du lieu de prière. Nous dormirons très bien au calme, alors que les temples alentours s'en donnent à cœur joie !


Depuis quelques temps, nous sommes de plus en plus sur la réserve quant à notre passage en Birmanie où l'on arriverait en pleine saison touristique, et dont les prix des hébergements sont beaucoup plus cher qu'ailleurs en Asie du Sud-Est. Hébergement obligatoire car le camping sauvage est interdit par le gouvernement et se faire accueillir par les villageois est puni par la loi... et risque de causer de sérieux problèmes aux locaux...
Nous réfléchissons donc à notre itinéraire pour la suite, mais pour l'instant, notre objectif est Phnom Penh, la capitale cambodgienne. Notre piste rejoint bientôt la NH6 qui par bonheur est bien asphaltée si bien qu'on avale les kilomètres. C'est sur cette route que nous faisons la connaissance de deux retraités Français, ayant déjà bien barroudés, ils roulent désormais en vélo depuis 2 ans !( voici leur site: http://lescampette.jimdo.com/)
Rentrer dans cette capitale, où nous avons ouï dire que la circulation ressemble à un beau chaos nous fait un peu peur mais Marie nous déniche un super plan pour arriver à Phnom Penh. Nous quittons donc la grosse route pour traverser le pont qui enjambe le Mékong afin de le longer par l'autre rive.
Nous dénichons un resto un peu particulier proposant du.....chien au menu !!


Malgré quelques réticences au premier abord, le patron étant très accueillant, nous nous posons finalement autour d'un bon plat de ragoût de chien qui n'est pas aussi mauvais qu'on peut le penser !


Nous arriverons en plein centre ville en prenant un ferry avec les vélos.


Arrivés un Dimanche, la circulation est fluide et nous arrivons chez Saphy, un Français d'origine cambodgienne, rencontré à Bangkok chez Toom ! Une ville qu'on aimera beaucoup et où l'on restera 3 jours avant de nous diriger vers Kampot mais ceci est une autre histoire!!


26 commentaires:

  1. Vous êtes très courageux ! (je parle du fait de manger du chien bien sûr... Bon courage pour la suite ! Prenez soin de vous ! En tout cas on pense bien à vous au coin du feu, sous une bonne couette avec un thé bien chaud... ;-) bisous. Karen

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    1. Lol, on voit bien qu'il n'a pas l'aire de faire chaud par chez vous! Ici la fraîcheur commence à tomber la nuit, si bien qu'on doit ressortir le drap de soie pour mieux dormir!!! On réserve la couette et le thé chaud pour le Nord de la Thaïlande ou la Chine!!
      Merci encore, on vous promet que la suite sera moins aventurière!!lol
      Ca devrait rassurer la famille, même si la route dans la Jungle que l'on a pris était bien moins dangereuse que la NH6, route principale ralliant Phnom Penh!!
      Allez ciao

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  2. Waouh, ça c'est de l'aventure, de la vraie. Avec des bébêtes, de la sueur, de la boue, la soif, super
    Quant au récit, il est plein d'humour et de suspense, là aussi vous vous bonifiez avec les kilomètres.
    Les changements d'itinéraire faisant partie de votre ADN, ils ne surprennent plus mais réservent chaque fois de nouvelles surprises.
    BRAVO, vous êtes formidaaaaaables :-)

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    1. C'est vrai que ça c'était de l'aventure mais contrôlée. La soif a été juste le problème en fin de parcours mais on avait encore quelques gorgées pour tenir jusqu'au prochain village.
      En ce qui concerne notre changement d'itinéraire et bien nous revoila à notre point de départ en Thaïlande car nous allons remonter vers le Nord pour franchir la frontière Birmane, celle là même qui nous avait fait faire un détour vers l'Est!!
      Allez ciao.On attend de vos news les cocos!!

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  3. Bravo à vous 2, chapeau bas (et pointu comme en Asie...), même le chien (pauvre bête) en reste baba....(ou bouche bée) beurk.
    En tout cas c'est toujours aussi passionnant de vous lire et bientôt direction Phnom Penh, alors allez-y à fond mais sans peine, (bof).
    Dans l'attente de votre prochain récit, bon courage, bisous et A+
    Régine et Gilles

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    1. C'est vrai qu'on était pas très chaud pour le chien mais vu qu'il n'y avait pas de resto avant des kms alors nous nous sommes assis! Mon ventre n'a pas trop aimé le lendemain mais ce fut juste une petite aparté sans rien de grave!! Le prochain épisode arrive sans tarder mais ça sera plus posé!!
      Ciao nos fidèles fans!

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  4. Coucou les ptits loulous quelle aventure ce cambodge impressionnant, vous etes super courageux mais cela en vaut la chandelle , le coup du chien oh la la peux être en avons nous manger nous aussi mais je préfère ne pas le savoir. On pense a vous très très fort bisous et a bientôt pour vos belles aventures

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    1. Nous te reconnaissons, car ta phrase ne comporte qu'un seul point et oh une virgule!! On t'a démasqué tata!! Merci pour le commentaire. Pour les qualités gustatives, nous n'avons pas testé les tarentules...Pourtant nous les avons vu au marché de Phnom Penh mais on a préféré se rabattre sur un rouleau de printemps!!
      Nous aussi on pense fort à vous dans ce contexte de fin d'année!! Nous sommes à Sukkothaï avant de nous élancer vers le Nord dans les montagnes!
      Ciao, gros bisous

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  5. hourrrrraaa!! vous êtes vivants, bravo! vous savez que...vous avez du chien...hmmm
    en tt cas, d'ici la jungle est très sympa en photo!!
    bisous
    maud

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    1. C'est vrai qu'on avait du flair pour trouver notre chemin sans se perdre!!! Si c'était à refaire, je pense qu'on le referait car jamais nous nous sommes sentis en danger contrairement à la route reliant Siem Reap à Phnom Penh...
      Une belle aventure qui restera gravée dans nos souvenirs en tout cas!
      Bisous! Bonne fête de fin d'année!

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  6. Et ben quelle aventure cette jungle !! vous nous en aviez déjà parlé, mais le lire et voir les photos me rend perplexe ….. la jungle, la boue, la soif, les fourmis,le serpents, les mines….. est ce que çà vaut le coup de prendre de tels risques ?
    Je suis convaincue qu’il y a tant de belles choses à voir et à faire en dehors de ces sentiers battus … et vos récits seront tout aussi captivants sans passer par de telles épreuves....
    Alors promettez moi, prenez prenez soin de vous !!! Je vous aime !
    Gros gros bibi. Maman

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    1. Effectivement, cet épisode dans la jungle était une aventure, mais nous étions suffisamment renseigné pour que cela soit sans danger, en tout cas, nous ne nous sommes pas senti en danger. Nous avons même passé une très bonne nuit dans notre cabane! C'était effectivement une épreuve et nous ne sommes pas prêt de recommencer, mais cela restera un bon souvenir et une bonne expérience.
      Nous en avons déjà parlé, mais tu peux nous faire confiance.
      Nous veillons l'un sur l'autre et nous prenons soin de nous.
      On vous aime! Gros bisous!
      David et Marie.

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  7. Nous sommes surs que c'est vous qui avez coupé la sono du temple. "qui mange du chien chie wa-wa" proverbe lu dans les toilettes d'un resto bordelais. Grande Marie chasse et dépouille du cerf, vous mangez du chien, heureusement Yann garde des mœurs européennes. Nous vous faisons de gros bisous. Nous avons déjà eu notre cadeau de Noël: vous avoir tous les 3 ensemble sur skype, Grande Marie étant partie à la chasse!!!. BISOUS.
    ARMELLE et LOUIS

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    1. Et bien vous avez mangez du chien pour faire des vannes comme celles-là!!lol bien drôle en tout cas! En attendant de manger du cerf dans des contrées plus froides, nous nous contentons de riz mais tellement bien agrémentés (sauf quand c'est trop épicé!!). On pense fort à vous dans ce contexte de fête de fin d'année que nous fêtons à Sukkothaï, parc regroupant plein de temples bouddhistes!
      Gros bisous à vous deux!!

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  8. Coucou les aventuriers. un grand bravo à vous pour avoir été aussi loin. qu d'aventure, vos récits sont effet captivants mais vous faites es trucs de dingues (on a l'impression de lire le scénario du prochain Indiana Jones). Tiens bon ma Guylaine, ils vont bientôt rentrer :o)). Gros bisous aux bretons... Olivier DUDU... le grand frère ;o)).

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    1. Salut Olivier! Merci pour ton commentaire! Ca fait plaisir de savoir que tu nous suit grand frère!
      Ne t'affoles pas on ne fait des trucs pareils tous les jours, on prend aussi du bon temps! L'essentiel pour nous étant de se faire plaisir!
      Si nous avons des talents d'Indiana Jones, nous ne le savions pas, on postulera au prochain casting! lol
      C'est vrai que nous entamons déjà un peu le chemin du retour, car nous mettons désormais le cap vers le Nord, alors que nous roulions vers l'Est jusqu'à présent. Mais avant de rentrer au pays, nous avons rendez-vous avec la famille en Mongolie, de bons moments en perspective!
      Je profite de ce message pour te souhaiter un joyeux anniv en retard (on va dire que c'est le décalage horaire...!) et de belles fêtes de fin d'année!
      David et Marie.

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  9. Wahou, quelle aventure !
    Et comme à chaque fois, vous vous en êtes sortis avec brio ! (mais non sans faire flipper papa maman !!) ;)
    Gros bisous les loulous, faites attention à vous et profitez encore et encore de toutes ces belles choses qui s'offrent à vous chaque jour
    Maï

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    1. Et oui mais c'était des risques contrôlés, saison sèche, en sachant qu'elle avait déjà été faite en saison des pluies. On savait qu'on allait en chier et nous nous étions préparé à bivouaquer au cas où une nuit dans la Jungle chose que nous avons fait! Que Maman Guylaine ne s'inquiète plus, nous sommes sain et sauf et nous savons dorénavant où se trouvent nos limites!!
      On va continuer à profiter de chaque jour à fond et nous retrouvons la famille en 2015 comme convenu!!
      Gros bisous et bonne fête de fin d'année!

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  10. WAHOU bis, mon commentaire s'affiche !!

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    1. Eh oui, c'est la magie de Noël!
      Bisous!
      David et Marie.

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  11. C'est toujours aussi dingue de vous lire, quel voyage nous partageons avec vous. Là, j'avoue ça fait moins rêver car certains endroits.
    Bon courage et de bonnes fêtes de Noël à vous deux.
    Michèle, Franck, Julien et Laure

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    1. Merci à toute la famille de nous suivre!
      La jungle fait peut-être moins rêver que d'autres endroit, et pourtant nous y avons fait de trop beau rêves quand nous avons dormi dans notre cabane! Il faut dire aussi que certains endroits comme la jungle peuvent sembler hostile à première vue et pourtant ce n'est pas si terrible! Disons que le terrain n'est pas très adapté au vélo quand même!
      Bonne fêtes de fin d'année à toute la famille!
      David et Marie.

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  12. Wouh.., quelles aventures! Loin de nos randonnées en Bretagne. Vous etes impressionnant! Bonne route a vous. Bisous

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  13. Je n'avais toujours pas commenté ce grand périple ! Ahah ca a du être hard ! Vous êtes des tarés ! Bon après vous ne pensiez pas que ce serait si dur ! Ca a du être trop dur de se rendre compte que vous n'aviez pas fini d'en chier :)
    Le chien ... Ce serait à tenter ! C'est peut être tres bon ! Des bisous les loulous !!

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