Prendre la plume et rédiger cet
article, n'est vraiment pas aisé après cet événement tragique qui a bouleversé
notre voyage. Jacques, l'oncle de Marie, chez qui nous avons passé nos derniers
jours en Thaïlande, vient de décéder brutalement chez lui, alors que nous
étions déjà au Laos.
C'est d'ailleurs chez lui que
nous vous avions laissé, et plus exactement à Charoensin, son fief où nous
avions partager de bons moments ensemble et fait le plein d'énergie pour la
suite du voyage.
Le colis réceptionné avant que
notre visa ne touche à sa fin, nous montons dans le Pick-up de Jacques
direction Nong Khaï. Qui aurait pu savoir que nous passions nos dernières
heures en sa compagnie...Dernières embrassades, dernières recommandations,
Jacques semble ému de nous voir partir et c'est réciproque...
Les formalités douanières du côté
Thaïlandais ne posent pas problème et nous arrivons même à traverser le pont
sur nos vélos avec l'approbation des douaniers, alors que c'est théoriquement
interdit. Sur l'autre rive du Mékong, se trouve le Laos. 30 dollars, une photo,
deux formulaires et nous voilà autorisés à fouler le sol Laotien. Ici, on roule
à droite, on klaxonne, fini les belles bandes d'arrêts d'urgence, fini le beau
bitume, à nous le Laos !
Vientiane, capitale du pays, se
trouve à une vingtaine de kilomètres du pont de l'amitié, donc nous ne tardons
pas trop car le soleil va bientôt se coucher.
Nous trouvons une Guesthouse
miteuse avec une chambre infestée de moustiques, un lit plein de ressort et
aucune moustiquaire... Lorsque nous sortons dehors à la recherche d'une
gargote, nous sommes étonnés de l'absence d'éclairage sur la route principale
aux abords de la capitale. Un pad Thaï pour changer et hop au lit.
Le lendemain, nous partons tôt
pour visiter un peu la ville qui n'a franchement rien d'extraordinaire.
Une nouvelle carte sim, deux
nouveaux livres et du pain (et oui enfin du vrai pain), et nous voilà déjà en
route vers le Nord en traversant les Champs Élysées de Vientiane, avec au
bout un monument semblable à l'Arc de Triomphe.
A peine sortis de la ville, nous
croisons de l'autre côté un cyclotouriste. Nous savons qu'il y en a beaucoup au
Laos, mais on ne s'attendait pas à en voir de si tôt ! C'est un belge qui
sillonne les routes depuis 2 ans et demi. Et voilà bientôt Robin, un
Toulousain, rencontré sur la route ainsi qu'une autre française avec un drôle
de vélo de voyage, genre vélo de location !!!
Après avoir échangés quelques
informations, nous reprenons notre route, enfin route c'est beaucoup dire...
Nous avons décidé de prendre la route n°10, qui passe près d'un lac. C'est une
des routes principales du Laos, mais à peine sorti de la capitale, la route se
transforme en mauvaise piste et ça secoue !
Les vélos, ainsi que nos
vêtements ne tardent pas à se teinter d'orange avec un léger goût de terre qui
crisse sous les dents...
Arrivés à hauteur de Tha Ngon,
nous décidons de partir à la recherche d'un lieu de bivouac. Malheureusement
l'école, ainsi que les deux temples visités, nous refusent l'hospitalité...
nous nous sommes certainement mal compris. C'est donc bredouilles, que nous
tapons de nouveau à la porte d'une Guesthouse. Le coin est, cependant,
sympathique, un pont enjambe un bras d'eau, sur les deux rives se trouvent des
restaurants flottants, crachant leur Karaoké le plus fort possible !
Étant donné l'état de la piste,
nous revoyons notre itinéraire afin de rejoindre au plus vite la route n°13,
route principale. La pluie le lendemain matin nous conforte dans notre choix.
Heureusement, une accalmie nous
permet de nous élancer le long des pistes, roulant à travers de jolis paysages
de rizières étonnamment vertes du fait des nombreux canaux permettant leurs
irrigations.
Nous débouchons ainsi sur la
route principale certes bitumée mais avec plus de trafic. Un arrêt au Km 52,
dans le village du même nom, où nous mangeons un poulet braisé accompagné de
sticky rice dans le marché tenu par les Hmongs.
Durant l'après-midi, deux averses
nous obligeront à nous réfugier tout d'abord chez un garagiste et ensuite dans
un resto où nous prendrons un bon café.
Habituellement les rencontres
avec d'autres cyclotouristes sont toujours riches, notamment pour échanger des
infos qui peuvent s'avérer utile quant aux choix des routes, des lieux
incontournables... mais les 2 filles rencontrées à Phônhông seront l'antithèse
du concept du cyclotourisme. Nous les croiserons pourtant à plusieurs reprises
le lendemain, mais elles tracent leur route...
Les hostilités débutent dès le
lendemain avec une succession de petites
bosses bien casse-pattes. Les massifs montagneux se dessinent au loin, laissant
deviner ce qui nous attend dans les prochains jours...D'ailleurs nous
effectuons nos 9000kms sur cette portion de route !
Ce soir, nous avons bien
l'intention de planter notre tente et pour augmenter nos chances de réussite,
nous venons d'apprendre en Laotien : « Tente ici ok ? »
Après avoir longé les rives d'un
lac, nous tentons notre chance dans une école. C'est le week-end et l'école est
vide, mais les voisins nous autorisent à dormir là. On plante donc la tente
dans la cour.
Bien évidemment, les enfants du
village rappliquent assez vite lorsqu'ils apprennent que deux farangs
bivouaquent ici.
Tout d'abord timides, le cercle
des enfants se resserrent de plus en plus autour de nous avant d'engager le
contact. Ils ne parlent que quelques mots d'anglais, mais avec notre petit lexique, on arrive à
échanger un petit peu.
Et avec les enfants pas besoin de
grand discours ! David se retrouve entraîné dans un match de foot endiablé
pendant que Marie se voit offrir des bouquets de fleurs par les filles !
La nuit tombant, tout le monde
rentre chez lui, et nous partons en quête d'un endroit pour manger. Croyant
s'asseoir dans une gargote, nous commandons 4 brochettes et du riz. Voyant
arriver les brochettes, nous redemandons du riz mais nous nous rendons vite
compte que c'est le riz familial et que ce n'est pas un resto mais juste des
brochettes à l'emporter, oups ! La famille nous fera même goûter leur plat
avec une petite leçon pour le manger, succulent !
Réveil au chant des coqs, nous
replions la tente et au moment de partir, nous croisons un couple d'Anglais en
vélo qui roulent en direction de Vang Vieng.
Après nous avoir dit qu'ils
roulaient lentement, nous consentons à dire que nous roulons très très
lentement, puisque nous les voyons disparaître à l'horizon sans pouvoir les
rattraper ! Nous nous retrouverons finalement à Vang Vieng pour partager
le déjeuner ensemble.
En approchant de Vang Vieng, les
massifs Karstiques apparaissent brusquement au détour d'un virage, vision ou
réalité ? C'est la première fois que nous observons ce type de paysage,
c'est vraiment étrange.
C'est ainsi que nous arrivons à
Vang Vieng, ville réputée pour être un lieu de débauche il y a quelques années.
Les choses se sont calmées, mais certains occidentaux continuent à venir ici
pour s'imbiber d'alcool...
La ville est touristique, certes,
mais il faut bien dire que la vue est magnifique.
C'est ainsi, dans ce paysage de
carte postale, que nous apprenons la triste nouvelle : Jacques vient de
décéder... Cela fait tout juste 4 jours que nous nous sommes quitter. Nous
sommes sous le choc... Que faire ?
Quelques membres de la famille de Marie font le déplacement pour venir en Thaïlande auprès de Jacques. Nous ne
réfléchissons pas plus longtemps et décidons nous aussi de revenir en Thaïlande
pour se soutenir en famille et démêler cette histoire complexe. Nous laissons
nos affaires à Vang Vieng, sous bonne garde, et nous prenons plusieurs bus jusqu'à
Khon Kaen, où nous resterons plusieurs jours.
Le décès d'un proche n'est jamais
simple, mais en plus de nos émotions, il a fallu gérer toutes les démarches et
organiser une cérémonie dans un pays étranger en surmontant la barrière de la
langue, les différences culturelles... Malgré ces difficultés, nous avons pu
offrir à Jacques une belle cérémonie bouddhiste, grâce à de belles personnes et
à une famille unie.
Nous remercions tout
particulièrement les membres du service mortuaire de l'hôpital de Khon Kaen,
ainsi que Didier et sa femme Then, qui nous ont été d'une aide précieuse.
Comment se relever de tout
ça ?
Nous nous remémorons tous ces
bons moments partagé ensemble. Jacques était un grand voyageur et nous pensons
qu'il serait fier de nous, quant à la poursuite de nos aventures. Il était
d'ailleurs un lecteur assidu et n'hésitait pas à diffuser notre blog à ces
amis...
Nous quittons la famille pour un
deuxième départ en direction du Laos.
Didier et sa femme, nous
hébergent gentillement à Nong Khai la veille de retraverser le pont de
l'amitié. S'en suit 1, 2 puis 3 bus pour finalement retrouver nos vélos à Vang
Vieng.
Levés aux aurores, nous quittons
cette ville en direction du Nord, laissant de tristes souvenirs accrochés aux
massifs karstiques. Il faut aller de l'avant maintenant, trouver un nouvel
objectif et Luang Prabang en est un.
Mais avant d'y arriver, les
contreforts himalayens nous barrent la route ! Cette dernière est tout
simplement magnifique. Nous traversons de nombreux petits villages où les gens
habitent dans des petites maisons en bois ou en paille sur pilotis, entourés
d'un paysage sublime.
La route serpente encore un
moment entre les pitons rocheux s'élevant tel des cathédrales de pierre
au-dessus de nos têtes. Les villages laotiens respirent le calme, tout est
paisible et on se ressource.
Les coqs, les vaches traversent
la route tranquillement, les buffles se protègent du soleil en prenant un bain
de boue, les enfants et les villageois nous adressent de grands
« Sabaidee » encourageants.
Kasi, après 60 kms, est un
village sans grand intérêt mais où nous tombons sur un ancien prof de Français.
Nous décidons de nous poser dans sa Guesthouse pour cette nuit.
Au programme, bichonnage des
vélos ce qui nous permet de voir que le câble du dérailleur arrière de David
est prêt à lâcher. Réparation effectuée avec succès, nous pouvons reprendre la
route dès le lendemain.
Le profil de l'étape annonce
1400m de dénivelé positif afin de rallier Phou Khoun, alors c'est avec une
certaine crainte que nous nous élevons doucement toujours entourés d'un paysage
irréel sous un soleil de plomb...
L'arrêt chez Jacques puis notre
brusque retour en Thaïlande ont fait fondre nos petits mollets, si bien que
Marie souffre rapidement d'une douleur aux genoux, bien que les côtes soient
moins raides qu'en Thaïlande... nous atteignons finalement un restaurant à 1300m
après 2 hypoglycémies pour David...
Les filles du restaurant nous
laissent poser notre tente sur le parking. Nous sommes bientôt encerclés par
une dizaine de chinois en vacances, inspectant l'intérieur de notre tente sans
aucune retenue. Lorsque nous leur annonçons que nous nous dirigeons vers la
Chine, nous avons le droit à une série de photo. Voici un petit aperçu de ce
qui nous attend dans le pays du soleil levant !
Ian, un cyclo slovaque, ayant la
même idée que nous, nous rejoint à notre table pour contempler le coucher de
soleil.
Malheureusement, les douleurs aux
genoux de Marie sont encore bien présente le lendemain...Nous atteignons Phou
Khoun après quelques kilomètres, où nous resterons une journée pour mettre les
articulations au repos. Nous espérons que le repos, les étirements et le baume
du tigre seront bénéfique et que nous pourrons reprendre la route
demain... !
Des épreuves difficiles qui auront rapproché notre famille.
RépondreSupprimerUne très grande pensée à tonton.
Bon courage a vous pour la reprise de ce voyage ! La route continue :)
Et attention aux genoux de Marie et aux hypoglycémies et David !!
Anne-Laure
Yop, merci à toi la rédactrice adjointe du blog attitrée!!!Oui, en effet cela nous a vraiment rapproché pour longtemps je pense... Nous revoila sur les routes mais les genoux de marie ont de nouveau flanché après une journée avec 1100m de dénivelés. Du coup vélo stop nickel jusqu'à Luang Prabang d'où nous t'écrivons!!
SupprimerPour les hypo ici pas de soucis on va se gaver de bon petits plats au night Market!Ciao
Un voyage perturbé par un terrible événement.
RépondreSupprimerJ étais chez mes parents quand ils ont appris la nouvelle ca nous a beaucoup attristé Nous pensons bien a vous.
Bonne continuation
Bisous
En effet le voyage a vraiment été perturbé mais faire demi tour pour venir en aide à la famille a été tout de suite une nécessité pour nous. Surtout que nous sommes les derniers à avoir passé du temps avec Jacques..
SupprimerMerci pour cette pensée. On pense aussi à vous qui vous caillez les ....en Bretagne!!
Allez ciao. Bisous
Toutes mes condoléances les copains.
RépondreSupprimerContinuez à voyager et à rêver pour vous et pour lui.
Gros gros bisous.
Merci pour cette pensée. Nous continuons notre voyage et nous sommes en ce moment à Luang Prabang pour un repos pour les genoux de Marie qui n'ont pas aimé les dénivelés laotiens. Et toi comment se passe l'école de puér?
SupprimerAllez ciao
Toutes mes condoléances les plus sincères. une pensée toute particulière à Jean.
RépondreSupprimerdes gros bisous à toute la famille Capitaine
Isabelle Baudequin
Merci pour cette pensée, ça nous va droit au coeur. Nous transmettons la pensée à Jean et les bisous à la famille Capitaine.
SupprimerNous t'écrivons de Luang Prabang d'où nous prendrons un bateau ensuite pour remonter le Mékong avant de nous diriger vers la Chine!
Allez bisous
Hé les petits jeunes, nos pensées sont avec vous tous les jours depuis que maman Guylaine nous a appris la nouvelle. On aimerait bien vous faire de gros bizhous pour de vrai, qui collent et tout. Jacques est avec vous dans votre coeur et vos pensées et nous, nous ne pouvons que vous encourager à continuer.
RépondreSupprimerA bientôt par skype qd vs pourrez. magnifiques photos et prenez soin de vos petits corps tous maigres (ici on fait du gras (:))))))))
Merci beaucoup pour cette pensée, ça nous touche bcp. Euh des bisous qui collent et tout!!!!Mouais!!lol
SupprimerNous poursuivons notre voyage grâce à de nouveaux objectifs mais malheureusement les genoux de Marie n'ont pas suivi le rythme des dénivelés laotiens. Mais c'est sans compter notre adaptation au milieu, vélo stop pour rejoindre Luang Prabang d'où nous vous écrivons. Ensuite nous prendrons un bateau pour remonter le Mékong afin d'éviter une portion hyper dangereuse et poussiéreuse au dessus de LP.
Nous ne sommes plus qu'à 300kms de la Chine.
Oui faut vraiment qu'on se fasse skype avant que vous ne partiez de nouveau en Inde. Nous en concluons que les avis des médecins sont au beau fixe!!cool!Le voyage continue pour vous!
Allez ciao
De tout coeur avec vous.... Merci pour ces magnifiques vues qui font rêver.
RépondreSupprimerPhilippe et Ghis
Merci encore pour votre soutien, ça nous touche vraiment bcp. Et oui le Laos est vraiment un pays à couper le souffle de par ses paysages de montagnes. Mais ça grimpe aussi!!!
SupprimerAllez ciao
Bonsoir mes ex-voisins,
RépondreSupprimerMes pensées vous accompagnent également, Marie, je pense à tes parents, embrasse-les pour moi quand tu les auras sur Skype. Prenez bien soin de vous, le baume du Tigre ne soigne pas les bleus à l'âme.... Gros bisous, Géraldine
Eyh merci Géraldine pour ton soutien. ça nous va droit au coeur, nous passons également ton soutien à toute la famille capitaine...
SupprimerC'est clair que ça se saurait si le baume du tigre soignait les bleus à l'âme mais on aimerait surtout que ça soigne les douleurs des genoux à Marie en premier!!
Un message de Luang Prabang!
Gris bisous. Je pense que Clarmont est peut être sous la neige et que le potager est encore inutilisable!!
Vous avez su gérer ces évènements. Gardez en mémoire les bons moments que vous avez passés ensemble. Continuez à nous envoyer de belles images. Faites de belles rencontres qui vous mettront du baume au cœur.
RépondreSupprimerBISOUS.
Louis et Armelle
En effet nous avons su gérer ces événements grâce à l'entraide familiale unie! Malheureusement les genoux de Marie ont encore fait des siennes, du coup nous avons fait du vélo stop pour rallier Luang Prabang où nous allons mettre tout ça au repos pour 3 jours avant de remonter le Mékong et nous diriger vers la Chine!
SupprimerGros bisous et au fait Maman, tu devrais te prendre le relai de Patrick Ewen, tu racontes bien les histoires!!!
Toutes mes condoléances, j'imagine le bouleversement au cours d'un pareil voyage.
RépondreSupprimerEn bateau, si vous avez l'occasion, arrêtez vous un peu à Nong khiaw et/ou Muang noi, c'est sympa.
Peut être aura t on l'occasion de se croiser en Chine ? Nous devrions y être d'ici 15 jour-3 semaines, on y arrivera depuis le Vietnam (Hanoï où nous arrivons demain).
Prenez bien soin de vous !
Estelle
Intothewheel.com
Salut nos Petits bretons de Coeur , vous avez fait ces milliers de KM pour vous retrouver ! de bon moment surement ,que vous garderez dans vos sacoches ! Encore et tjrs de belles photos ! Pleins de Gros Bisous pour la suite.Bon courage .Pascal et Karine.
RépondreSupprimerMerci de votre soutien, ça nous fait chaud au coeur! Il est vrai que les moments que nous avons partagé avec Tonton sont précieux et resterons gravé dans nos mémoires. Maintenant l'aventure continue en Chine dès demain! Gros bisous!!
SupprimerAprès ce triste événement, vous garderez les bons moments, dans votre cœur gravé, car on n'oublie jamais , ceux que l'on a aimés
RépondreSupprimerVous devez aller de l' avant, vos corps vont reprendre le mouvement, car votre rêve est à portée de mains,vous avez déjà fait un bon bout de chemin,
Quelle joie pour tous de se retrouver en famille, dans ce pays qui est la Mongolie Gros bisous, nous pensons bien à vous Laurence et Philippe
Merci pour ces belles paroles qui nous touchent! Merci aussi d'être là pour les parents. Je crois que ça leur a fait beaucoup de bien d'aller à Venise en votre compagnie.
SupprimerOn va faire de notre mieux pour poursuivre l'aventure!
Gros bisous!!
Mes petits loulous nous pensons à vous très fort surtout à cette heure où a lieu la cérémonie pour Jacques nous vous faisons plein de gros gros gros bisous courage car je sais que vous êtes loin mais pas votre coeur . Comment va ton genou ma bichette.
RépondreSupprimerMerci pour ce petit mot Tatacle! Effectivement, toutes nos pensées étaient tournées vers Tonton Jacques et la famille ce samedi. Ils lui ont offert une belle cérémonie en Bretagne avec le famille réunie et c'était important. Ici, les genoux sont au repos et on espère que ça rentrera dans l'ordre. Demain on passe la frontière chinoise mais en bus. On retentera le vélo dans quelques jours, et si il faut on s'adaptera! Gros bisous à la famille Bouvier!
SupprimerJ'ai eu une pensée pour vous lorsque j'ai appris la nouvelle et aujourd'hui . Je n'ai pas pu assister aux obsèques mais je n'oublie pas des souvenirs avec Jacques en Corse sa bonne humeur et kan il est venu au 80 ans de pépé jojo. Bon courage à vous et prenez soin de vous!! Bisous à très vite sabrioche
RépondreSupprimerMerci pour ton petit mot Sabrioche! C'est vrai que Jacques était un bon vivant et aimait rigoler, c'est aussi ce dont on se rappellera, les bons moments en Corse, en Thaïlande et ailleurs! Félicitations à vous pour l'heureux événement qui va arriver en Septembre, le 9 c'est un bonne date si jamais! lol. On devrait d'ailleurs être de retour au pays dans ces périodes! A bientôt!
Supprimer