lundi 29 septembre 2014

Un petit tour en Anatolie!

Que c'est dur de reprendre les vélos après 10 jours de vacances passés avec nos amis de Suisse. Des vacances, ça vous fait rire qu'on disent ça hein ??!!
En fait nous repartons encore plus fatigués qu'avant ! Je m'explique : ah bah non ils vous expliqueront plus tard, quand ils auront terminé leurs devoirs de rédaction !

Bref, nous reprenons la route le lendemain du départ de Jean et Soizick, direction Kayseri.
C'est où cette ville ? Et bien c'est à 35kms au Nord Est de Göreme, ville de Cappadoce où nous avons passé ces fameuses vacances.

Nostalgie quand tu nous tiens, lorsque nous longeons les paysages où nous avons crapahuté avec nos amis. Nous arrivons assez vite à Avanos car la route est encore plate... Dès la première montée, les vitesses de Marie sautent ou ne passent pas du tout...Super, belle reprise ! Nous nous arrêtons sur le bas côté et David répare tout ça tant bien que mal. Il faut poser aussi le contexte, nous sommes tous les deux patraques avec la « chichi ». Marie a réussi à refiler son virus à tout le dortoir à savoir rhume et chichi, quelle générosité !

Bref, le problème résolu, nous nous arrêtons plus loin visiter notre premier Caravansérail. 


C'est quoi un Caravan-machin ? C'est un lieu fortifié permettant, dans le temps, aux nomades d'abriter leurs troupeaux, de protéger leurs marchandises et de se reposer, notamment le long de la route la Soie. Maintenant c'est un lieu où se donnent en spectacles les fameux « Derviches Tourneurs » que nous n'auront pas l'occasion de voir. Nous visitons plutôt leurs toilettes...


Le contraste entre Göreme et les paysages qui s'offrent à nous est saisissant. Nous voilà maintenant en train de rouler dans une sorte de steppe désertique où rien ne pousse. 


Hormis un abri bus qui nous protège du soleil cuisant alors qu'au loin un orage est en train de se former. Le long de la route, nous nous sommes arrêtés à tous les stands de marchands de légumes. Déjà chargés par les 8 livres rapportés par Aliénor, nous nous retrouvons alourdis par deux sachets remplis de raisins ! Un délice !

Sur les conseils d'un des marchands de légumes, nous demandons l'hospitalité à la première Station Service car dormir en pleine nature serait un peu dangereux. Quel accueil ! Après un çaï, le patron car c'est à lui qu'il faut s'adresser, nous désigne un petit local pour passer la nuit. 


Nous dégusterons leurs çorba (soupe de poix) servis par deux serveurs, qui sont des réfugiés Syriens avant de nous préparer une casserole de riz histoire de freiner un peu nos problèmes digestifs ! De notre petit local, nous assistons à un superbe coucher de soleil, splendide !


Le lendemain, une crevaison au pneu de David freine notre élan matinal. Eh oui, maintenant on se réveille avec le soleil, vers 6h, et on se couche avec les poules puisqu'il fait nuit à 18h30 et sans lumière, on ne peut pas trop s'attarder dehors !

Nous visons le Mont Erciyes, culminant à plus de 4000m, qui nous indique la direction de Kayseri. Voulant éviter l'autoroute, nous bifurquons à un embranchement afin de nous retrouver sur une petite route comme on les aime. Sauf que celle-ci se transforme bientôt en tôle ondulée et nous sommes engloutis dans de gros nuages de poussière soulevés par les camions...


Finalement, nous retrouvons une route asphaltée qui nous fait longer de mignons petits villages. Au loin l'énorme zone industrielle de Kayseri, que nous mettons une plombe à traverser, avant de nous poser dans un parc pour casser la croûte.
Cette ville est réputée pour son marché couvert et son caravansérail qu'un gentil monsieur nous fait visiter. Il est marchand de tapis et nous fait monter dans son local pour le traditionnel çaï et sans vouloir vendre à tout prix, nous présente les différentes sortes de kilim : brodés, tissés, les différences selon l'âge, l'histoire du tapis etc...


Malheureusement dans un an, la municipalité va rénover ce caravansérail et tous les marchands de tapis vont se retrouver sans travail n'ayant plus de locaux pour travailler...
La sortie de Kayseri est encore pire que l'entrée à Istanbul, nous nous arrêtons finalement dans une station service qui possède un petit parc où nous posons assez vite la tente car le temps devient menaçant. Ça ne loupe pas car la pluie tombe une bonne partie de la nuit.

Au matin, l'indécision nous saisit, lorsque nous observons la densité du trafic sur la route que nous devons emprunter. Que faire ? Se taper 200 kilomètres sur une route comme celle-ci ? Ou alors faire un saut de puce en bus ?
David tranche car nous sommes deux personnes incapables de prendre une décision dans ces cas-là ! Nous revenons sur nos pas mais par une autre route contournant Kayseri afin de rejoindre l'immense gare de bus qui se trouve de l'autre côté de la ville. Dès notre arrivée, nous nous faisons alpaguer par une personne de la compagnie Metro qu'on nous avait déconseillé. Et bien nous avons vite compris pourquoi lorsqu'en mettant nos vélos en soutes, le chauffeur nous demande un « backshish ». Refus catégorique de notre part, le ton monte et David l'invite à venir s'expliquer avec la personne qui nous a vendu nos billets. Pour cette fois-ci encore, nous arrivons à faire passer nos vélos gratuitement mais nous nous sommes fait un ennemi.

La route entre Kayseri et Sivas est longue mais en bus ça vaut le coup d’œil. Un orage nous tombe dessus et la température indiqué par le bus chute de 25°C à 12°C, ça rigole pas ici...
Heureusement une accalmie à notre arrivée à Sivas nous permet de rejoindre une station service pour la nuit où un couple nous voyant faire à manger nous offre tomates, poivrons et piments !

Il faut souligner, que désormais, nous arborons de beaux drapeaux français sur nos vélos : Marie a profité du trajet en bus pour terminer les drapeaux que Soizick et Jean nous ont aidé à faire avec le tissu trouvé au Bazar Égyptien d'Istanbul !


Comme toutes les nuits depuis que nous sommes repartis, il a plu, la tente est trempée mais nous profitons d'un petit rayon de soleil pour faire sécher nos affaires. 


Nous franchissons notre premier col à 1450m avec comme paysage, un immense désert cerné par les montagnes. 


La pluie nous rattrape à Hafik, où nous nous réfugions dans un supermarket avant de redécoller une fois l'averse passée en direction de Zara.
En chemin, deux agriculteurs s'arrêtent sur le bord de la route et nous invitent à les suivre jusqu'au village suivant. Nous découvrons en entrant dans la maison, un fourneau où les femmes s'affairent à préparer et à cuire le pain. 


Les enfants mettent la main à la pâte et nous aussi d'ailleurs mais nous préférons le déguster tout chaud, un régal ! 


Nous repartons du village repus et avec trois pains sous le bras !


Le temps, lui, a profité de notre absence pour se détériorer et une course contre l'orage s'engage alors. Sur notre gauche le ciel bleu, à droite l'orage menaçant et au milieu, deux cyclotouristes !


Nous apercevons un lac avec de belles couleurs turquoises et une sorte de ponton, qui s'avère être un restaurant de poissons. 


Nous nous réfugions à l'intérieur avant le déluge. Le patron nous accueille très gentillement et de but en blanc, nous fait savoir que nous pouvons poser notre tente sur le ponton alors que nous lui avons rien demandé ! 


Le problème, par contre, vient du mauvais temps qui s'abat sur nous lorsque nous venons tout juste de poser la tente, tenant juste avec deux chaises et deux pots de fleurs. 


Le vent se déchaîne et David est obligé de rentrer dans la tente pour éviter qu'elle ne s'envole !
Pour les remercier de leur accueil, nous goûtons à leurs spécialités de poissons tout juste pêchés dans le lac. Le patron nous fait savoir que nous serons seul ce soir car leur maison se trouve à Zara, alors nous voilà que tous les deux sur notre ponton au beau milieu du lac ! Enfin tout seul pas vraiment car un régiment de souris en décide autrement en grimpant sur nos sacoches... A minuit, on décide de mettre les bagages à l'abri dans les toilettes, de peur qu'elles ne fassent des trous dedans !


Un col à 2000 mètres nous attend... Nous avons un peu peur en voyant des nuages bien noirs dès le matin en partant vers Zara, mais on se lance à l'assaut de cette montagne ! Nous quittons donc la grosse route pour une route de montagne sans trop de trafic. Dès les premiers mètres de montées, la chaîne de Marie passe de l'autre côté de la cassette et il faut à nouveau faire des réglages !
Les camions ont aussi de la peine sur cette route mais nous gratifient de bons coups de klaxons à notre hauteur ! Nous nous élevons tranquillement et quittons le désert pour la montagne minérale.


Nous longeons une rivière charriant la terre rouge des montagnes avec la volonté de franchir ce col avant l'après-midi pour éviter le mauvais temps. 


Marie accuse le coup et peine sur les derniers mètres mais à coup de fruits secs, nous franchissons notre premier col à 2010 mètres d'altitude avant de nous effondrer sur nos nouvelles chaises pliables autour d'une bonne salade revigorante ! 


Une longue descente de 25kms nous attend et une course contre le mauvais temps, une nouvelle fois !


Le froid nous étreint sans prévenir et nous mettons pour la première fois doudounes, Kway, et même gants pour Marie !


Juste avant de retrouver la grosse route, un bruit énorme résonne entre nous deux. Est ce un rocher qui s'est écrasé sur la route ? En me retournant, j'aperçois de la fumée et un camion qui s'arrête aussitôt sur le bas côté, son pneu vient d'éclater juste entre nous deux...
La journée a été longue et après 70 kilomètres, nous enclenchons le radar « Petrol Station » mais avant d'y arriver, nous galérons avec un vent de face ! Un petit coin d'herbe suffira pour ce soir pour poser la tente avant que la pluie ne s'abatte sur nous,et heureusement nous trouvons un abri sans lumière pour cuisiner avant de retourner au lit, bercés par la pluie qui ne s'arrêtera pas de la nuit.

Réveil 6h, la pluie s'acharne sur notre tente, nous repoussons à 7h notre réveil mais rien n'y fait... En plus Marie a un début d'angine... Nous prenons la décision de ne pas rouler et de trouver un hôtel dans cette ville en espérant qu'il en existe un. Et bien nous en trouvons un, guidés par les policiers de la ville. C'est dans un 3 étoiles que nous passerons la journée et la nuit bien au chaud, en investissant tout l'espace, comme on sait si bien le faire !


La journée du lendemain commence à la terrasse de l'hôtel par un gros petit déjeuner bien copieux où nous pouvons admirer la vue sur la vallée et le ciel s'éclaircissant. Nous longeons tout d'abord un lac artificiel avec les montagnes plongeant dedans, les couleurs y sont superbes malgré le pourcentage de la route. 


Ici, ils ne connaissent que les panneaux 6 % mais détrompez-vous, c'est du 9 ou 10 % que nous grimpons difficilement à 5 km/h ! Et encore si ça ne faisait que monter, les descentes nous minent le moral en annulant tout l'effort de la montée précédente... Nous arrivons finalement en haut du col pour mieux redescendre à 1000 mètres d'altitude. 


Tout en bas, nous découvrons le camion qui nous a doublé dans la montée, couché sur le côté, son chargement éventré !


Une dernière montée, jusqu'à 1400 mètres d'altitude, nous achève ainsi que deux gamins en haut d'une butte qui nous jettent des pierres... Un çaï offert au sommet nous remettra d'aplomb avant de trouver une station service voulant bien nous accueillir à Sebinkarahisar.


Nous sommes accueillis à bras ouvert dans une station. 


Un des employé entraîne David bras dessus/dessous pour lui montrer l'endroit où nous pourrons dormir ce soir : c'est dans une yourte qui sert de salle de prière que nous dormirons bien... au frais, 8°C le matin...


Avant de repartir, le lendemain, le patron et l'employé nous offrent chiffons et biscuits ! Une belle descente nous congèle le corps avant que Marie ne fasse la connaissance d'un Kangal, gros (mais vraiment gros!) chien de berger avec un collier à clous...


Et c'est reparti pour une grosse montée, certes le paysage est superbe en traversant des gorges à la végétation luxuriante entourées de paysages désertiques mais nous nous demandons si nous allons tenir le choc jusqu'à Trabzon, avec ces montagnes qui n'en finissent plus...


Un pause s'impose à mi-chemin où le chauffeur d'un camion des PTT nous offrira deux petits pains avant de gagner le sommet du col à 1400m. 


En contrebas, nous traversons Alucra, petit village où nous passons un peu pour des ovnis, il ne doit pas y avoir beaucoup de touristes à passer par là !
Le village ne possédant pas de « Petrol Station », nous décidons de tenter le bivouac dans un pré non loin d'ici, avec l'accord des habitants de plusieurs personnes. 


Cependant, nous comprenons vite notre erreur juste après avoir éteint la lumière lorsque les ados, avec qui nous avons discutés un peu plus tôt dans la soirée, viennent nous embêter. Ils vont même jusqu'à nous jeter des objets non identifiées sur notre tente. C'est assez angoissant quand tu es dans ta tente et que tu ne sais pas ce qu'il se passe dehors. Les jeunes revenant nous emmerder pour la deuxième fois, nous décidons de sortir dehors, il est 23h et ça caille. David les course jusque sur la route en leur gueulant dessus. De retour dans nos sacs de couchages, nous dormirons très mal, à l’affût du moindre bruit suspect !

C'est les traits tirés que nous enfourchons nos vélos au petit matin pour venir à bout d'un col à 1700m avant de foncer sur Siran, où nous nous précipitons dans une cantine pour déguster un mix de tout, succulent !
Voulant éviter une autre nuit mouvementée, nous demandons au patron de la station service si il ne possède pas un coin tranquille pour notre tente. Il nous installe dans un petit jardin à l'abri des regards, parfait !
Marie prépare le campement pendant que David va se faire couper les cheveux et la barbe tout en discutant de football ! Sur son journal où l'on parie, deux équipes françaises, Reims ou Marseille, j'opte pour Marseille et je vois que j'ai fait le bon choix ! Il aimerait bien que j'ouvre une boutique de coiffure à Marseille et qu'il soit mon employé ! Après m'avoir offert une boisson revigorante, il refuse mon argent et me dit que c'est pour lui... L'accueil Turc dans toute sa splendeur !

En revenant vers la tente, Marie est en pleine réflexion sur notre itinéraire et m'informe des actualités concernant l'Iran, l'Irak et la Syrie avec la prise d'otage d'un Français en Algérie... Le doute nous envahit, est ce que le jeu en vaut la chandelle ? Traverser l'Iran, un pays plein de mystères où l’accueil y est légendaire, a tout prix malgré le contexte actuel et les conseils de la diplomatie Française ? Edouard, le cyclo français rencontré en Grèce, y est en ce moment, les Cyclomigrateurs projettent d'y aller aussi, mais nous, qu'allons nous décider ? Nous pesons le pour et le contre et prenons le parti de la sécurité en évitant l'Iran cette fois-ci, à charge de revanche... !


Du coup, nos plans sont complètement chamboulés...Traverser l'Iran nous aurait permis d'arriver après la saison des pluies en Asie du Sud-Est et maintenant, nous voilà cerner par la saison froide qui arrive à grand pas en Turquie. Une idée au vol serait de traverser la Géorgie et l'Arménie ? Prendre l'avion pour la Birmanie ? Pleins de questions sur lesquelles il va falloir se pencher pour décider de la suite du voyage. On vous en dira un plus dans le prochain article quand nous aurons les idées un peu plus claires !

18 commentaires:

  1. Bravo à tous les deux. Soyez fort et zen pour continuer votre chemin vers la destination que vous vous êtes fixée.
    Je vous suit de prêt, car je souhaite toujours être là, pour vous accueillir à votre retour sur Crac'h.
    Bon courage
    Joël d'Auray

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    1. Eyh est ce qu'on aurait pas là un membre de notre fan club!! Merci encore pour ta fidélité et tes commentaires qui nous font chaud au cœur! et oui en pleine réflexion sur l'avenir de notre itinéraire! Pour l'instant nous avons comme idée de rester profiter de l’accueil chaleureux des Trucs vers le Sud Ouest avant de revenir sur Istanbul et de prendre un avion pour Bangkok! Et nous espérons bien te voir à notre retour même si c'est dans longtemps!
      Ciao!

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  2. quel périple! le plein d'émotions pour longtemps. vous avez pris une bonne décision de ne pas passer en Iran, c'est plus rassurant pour tout le monde. nous suivrons la suite de votre voyage avec encore plus d'intérêts. Vous résolvez vos soucis ensemble, c'est chouette!!!
    Gros bisous à vous 2.
    Louis et Armelle

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    1. Et bien on voit ça que la famille souffle de nouveau! Même si nous sommes déçu de ne pas traverser ce magnifique pays qu'est l'Iran, nous pensons avoir fait le bon choix!D'ailleurs les cousins et les amis nous sachant en Turquie nous demandent de faire attention. Je ne sais pas trop ce que disent les infos françaises tous les soirs, mais soyez sûr en Turquie, les gens sont formidablement chaleureux et accueillants!
      Nous sommes en ce moment à Trabzon accueillis par un Warmshower pour trois jours de réflexion. D'ailleurs nous allons de ce pas vers l'Otogar se renseigner des bus pour le Sud Ouest et aussi au bureau de Turkye Airlines pour les bagages supplémentaires à savoir les vélos en soutes pour l'Asie du Sud Est!
      On ne chôme pas, mais on va essayer quand même de profiter du Hammam turc et d'acheter qqs trucs ici!
      Ciao, gros bisous de nous deux!

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  3. Enfin vous avez de beaux drapeaux français, fabrication maison en plus ! Vous n'avez plus à regretter ceux qu'on ne vous a pas fait envoyer à Skradin (Croatie).
    Quand on voit votre parcours, on se dit qu'on ne va pas être cap' de faire de même, si on doit aller à Trabzon il y aura du bus dans le circuit.
    Pour l'Iran, on ne sait pas si on y va, éventuellement on pourrait passer la frontière en train et on ne s'attarderait pas dans le pays. De toute façon au nord ça caille déjà et le visa n'est pas bien long.
    D'ailleurs, un type vient de nous dire qu'il a neigé aux abords de l'Arménie, si vous allez par là ne trainez pas trop...
    Bises

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    1. Lol je vois que les vélos ne vont pas trop souffrir en Turquie comme ça été le cas pour nous! Profitez à fond de Göreme et des ses nombreuses balades spectaculaires!
      Nos drapeaux français n'ont pas été trop longtemps sur nos vélos car une bourrasque de vent a délogé celui de Marie, rattrapé de justesse. Bref, quand vous parlez de neige en Arménie, ça ne nous donne pas trop envie de s'approcher de la Géorgie et de l'Arménie, donc peut être plus cap au Sud Ouest où vous allez surement nous rejoindre!! Hein, les parents de voyage!
      Allez ciao, prenez soin de vous et de votre entourage!....
      Les Breizhous!

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  4. eh eh! que d'aventures et surtout, de suspense dans cet épisode! que va-t-il arriver à nos héros??? Marie guérira-t-elle de sa chichi-angine-rhume-crevaison? David ne va-t-il pas regretter sa coupe de cheveux+barbe si la T° descend en dessous de 5°C? Et SURTOUT sur quelles routes les guideront leurs pneus??? J'ai noté que les enfants-ados sont moins "mignons" que dans les épisodes précédents...
    mais...comme dirait pierre, qui le dit de quelqu'un d'autre "le doute n'appartient pas au voyageur, le hasard est son ami"
    Allez courage pour les prochains cols! bizh!
    maud

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  5. Nous suivons votre parcours depuis le début avec plaisir. Tous ces paysages nous font rêver malgré les tensions politiques dans certains pays. Et c'est avec un certain soulagement que nous apprenons votre décision de modifier votre parcours.
    Bon voyage à vous deux. Faîtes nous rêver encore.
    Eliane et Bernard

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    1. Merci pour votre commentaire, ça nous touche beaucoup que vous nous suiviez! Mais ne vous en faites pas maintenant que nous vous écrivons nous sommes à Tbilissi et sur le départ vers la Thailande, changement de décor, de religion, de coutume. En fait ça va être un gros choc pour nous!!
      Merci encore!
      David

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  6. C'est carrément plus prudent de votre part d'éviter certaines régions, (j'oserai même dire qu'il faut savoir garder la tête sur les épaules....)
    On vous suit toujours avec autant de bonheur, et on ne doute pas que vous allez encore nous faire découvrir de nouvelles belles régions...
    Prenez bien soin de vous,
    Bisous et bonne continuation.
    Régine et Gilles

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    1. Humm pas terrible l'humour noire en ce moment où des têtes tombent pour moins que ça...
      Merci de votre soutien, en ce moment nous sommes sur le départ vers la Thailande, gros choc culturel qui nous attend mais nous sommes forts!!!
      Merci à vous.
      Bisous;

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  7. Coucou mes ex-voisins ! J'espère que cette fois, mon commentaire va être publié...j'ai retrouvé l'adresse de votre blog et j'ai passé plus de 2h l'autre jour à lire vos aventures et à rêver devant vos photos. Je suis contente de savoir que vous êtes allés bien, même si la fatigue se fait sentir et que vous êtes au régime riz parfois...Je continue à vous suivre et me réjouis de voir la suite de votre route !
    Bises à tous les 2
    Géraldine

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    1. Eyh salut l'ex voisine!!!
      Merci de ton soutien et de ta fidélité un peu en retard!!!lol c'est cool qu tu aies pu remettre la main sur notre adresse. ca ne doit pas être très bien rangé chez toi!!lol je rigole!
      J'espère que tout va bien à Clarmont, passe le bonjour à Mouche!
      Est ce que mon ex potager se porte bien?lol
      Allez continue à nous suivre ça nous fait très plaisir!
      David et Marie

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    2. Lol oui la honte...tout le contraire du cliché qui fait des Suisses des gens bien organisés...M'enfin, mieux vaut tard que jamais ! J'ai activé l'alerte donc dès que vous publiez, je m'empresse de vous lire. Ton potager est en pleine forme ! Marie a planté plein de bonnes choses et étais surprise que la récolte soit aussi abondante ! Quant au mien, c'était la jungle cette année car j'ai subi une opération à l'épaule donc un long arrêt de travail. Mouche est toujours en pleine forme, entre son chalet et Clarmont. Je lui ai raconté votre périple, elle est tout comme moi impressionnée ! Le froid vient de débarquer par ici, il a même neigé à la Vallée de Joux. Profitez de chaque rencontre, de chaque paysage, à fond ! Bises

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  8. Une reconversion dans la coiffure à votre retour ? Ahah ça peut être drôle !
    Les photos sont superbes les paysages ont l'air très dépaysants ! Mais il y a un prix pour tout ça : des maxi côtés de malade !!!!! :)
    Dis Marie tu as pas croisé Memet ou Betune ? ^^
    La photo de vous deux est trop belle !!
    Merci de ne pas passer en Iran ! On aura tous beaucoup moins peur et surtout je ne vais pas devoir rassurer les parents tous les jours hihi
    De notre côté ça va ! Les parents de pierre sont rentrés hier de nouvelle calédonie après qq difficultés à cause des grèves d'air France (je ne sais pas si vous en avez entendu parlé) et le chien est arrivé à bon port aussi ! Pierre les a rejoint pour le we et moi je vais retrouver papa et maman pour le we aussi !
    Je vous fais des tonnes de bisous
    Bon courage pour les côtés à venir ! Je pense fort à vous !!

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  9. Bonjour à vous 2,
    Je suis content que vous aillez suivi mon conseil de ne pas traverser l'Iran.
    Ce pays est magnifique, MAIS!!! il y règne la terreur de l'Islam, donc l'incertitude, et encore plus pour les femmes...Je pense à ma nièce.
    Ici ou je vie en Thaïlande, la saison sèche à commencé, il fait chaud, "comme d'habitude".
    J'ai bientôt terminé mon 2ème resto, on pourra faire une bonne bouffe à la mode Française ensemble.
    Vers quelle date serez vous en Thaïlande?
    Bisous a tous les 2.
    Jacques

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  10. Coucou les cyclos, on suit vos pérégrinations avec attention, en essayant aussi de revivre des moments, des lieux que l'on aurait pu traverser!!! la Turquie nous avais laissé un très bon souvenir en effet!!
    Dommage pour l'Iran, mais je comprend que vous vous posiez la question, ça bouge super vite en ce moment, bien que les conflits soient plus centré sur l'irak, et on ne peut pas dire qu'ils soient copains avec les iraniens, en tant que Shia, ils se considèrent diférement et sont nettement plus pacifique, a votre place j'avoue que sais pas si on tenterais le coup... Peut être allez jusqu'à Tabriz (qui est une très chouette ville) voir l’ambiance et si c'est trop tendu, prendre un avion depuis Téhéran... Pi juste un truc, à partir du moment ou vous avez passé la douane, absolument rien ne vous oblige à dire que vous êtes Français (c'est pas écrit sur votre front)... En tout cas si vous avec envie de découvrir la Géorgie et l'Arménie ça vaut vraiment le coup... et si vous rallier l'Asie on arrivera peut être à se croiser...
    En tout cas bon vent et plein de bons moments
    Virginie et Yorgos
    www.cyclorama.blog4ever.com

    Ps: on vous avait fait une réponse au commentaire que vous nous aviez envoyé, la réponse était sur notre site, est ce que vous l'aviez vu?

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    1. Salut les cyclos!!
      Merci pour votre commentaire mais malheureusement notre décision est prise! Nous sommes passés par la Géorgie, un pays que nous ne connaissions pas du tout avant mais qui fut une belle expérience. Les couleurs de l'automne ont décuplé notre plaisir de le traverser! Nature,Nature et chacha et vodka!
      Malheureusement l'Iran sera une idée de voyage par la suite. Nous ne reviendrons pas sur notre idée, cela nous ferait trop de mal! Nous nous préparons à faire un grand bond vers la Thailande, et oui un gros choc culturel nous attend mais nous sommes prêt! Peut être que nous allons nous voir qui sait!
      Je n'ai pas reçu votre réponse à mon commentaire sur votre blog malheureusement...
      Bon vent à vous, ici à Tbilissi ce n'est pas ce qui manque c'est la tempête!
      Ciao;
      David et Marie!

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