Dans cet épisode, nous nous approchons des frontières du
Tibet et déjà la différence culturelle se fait bien sentir, puisque la région
que nous traversons est peuplée essentiellement de tibétains. Nous n'irons pas
dans la province autonome du Tibet, qui est très difficile d'accès pour les
étrangers (autorisations, tarifs...), mais notre séjour à ses portes nous
donnera un bon aperçu des paysages et des traditions de ce peuple.
Après quelques jours passé à Shangri-La, nous repartons
avec un visa d'1 mois supplémentaire en Chine. Nous nous plaçons judicieusement
à la sortie de la ville pour faire du stop avec notre pancarte indiquant
Benzilan, où un Chinois pas très causant nous conduira.
Une pause repas s'impose car nous sommes en plein
dilemme ! Au Nord Ouest se trouve Deqin à la frontière du Tibet et la
possibilité d'y effectuer de superbes randonnées mais voilà, la météo joue
souvent des tours aux touristes et le prix d'entrée est assez dissuasif... Mais
un rayon de soleil nous convainc de tenter notre chance.
La première voiture qui passe nous embarque et avale les
multiples lacets pour nous élever à 4292 mètres d'altitude en un temps
record ! La végétation luxuriante de la plaine laisse place à des paysages
de montagnes enneigés où les nuages s'accrochent. D'ailleurs ces derniers
deviennent de plus en plus menaçants si bien que nous nous demandons si nous
avons bien fait de venir par ici... mais le spectacle en vaut déjà la
peine ! Notre conducteur nous dépose dans la rue principale de Deqin d'où
nous rejoignons facilement Feilai Si (3400 mètres d'altitude) à quelques
kilomètres de là.
D'ici, le panorama sur la chaîne de montagnes est
superbe, même si nous devrons attendre le lendemain matin pour en profiter!
Arrivés à Feilai Si, nous partons acheter nos billets
pour le village de Yubeng, point de départ de plusieurs randonnées. Mais pour y
entrer, nous sommes obligés d'acheter un billet combinant plusieurs sites, que
nous ne visiterons pas puisqu'ils se trouvent à plusieurs dizaines de
kilomètres... Bienvenue en Chine ! Cette fois, nous ne parvenons pas à
avoir le tarif étudiant et nous payons donc 230 yuans/personne (plus de 30€),
en espérant que le temps se dégagera pendant les quelques jours que nous passerons
à Yubeng.
Notre colère est vite apaisée par les paysages sublimes
que nous allons traverser ! Le Mékong (encore lui!) est de nouveau devant
nos yeux. Nous le surplombons du haut de la route défoncée accrochée à la
montagne dans un paysage minéral.
Arrivés au départ du trek après un énième check-point,
nous nous élançons pour 5 heures de rando avec 1100 mètres de dénivelé positif
jusqu' à un col à 3800m. Le souffle est court, mais nous sommes plus endurants
que les Chinois que nous dépassons au fur et à mesure ! Nous croisons
aussi beaucoup de tibétains et ici on ne dit plus « Nihao », mais
« Tashidele » (bonjour / bonne chance en tibétain).
Nous atteignons le col sous la neige et les drapeaux à
prières, certes nous n'apercevons pas les montagnes aux alentours mais il y
règne une certaine ambiance !
La descente est plus aisée jusqu'au village de Yubeng, où
nous nous mettons à la recherche d'un hébergement. Une famille chinoise que
nous avons rencontrée sur le sentier nous fait signe de les suivre dans une
adresse fameuse en bas du village. Ce qui fait sa notoriété n'est sûrement pas
ses dortoirs mais bien la pièce commune où tout le monde se réunit autour du
poêle.
Nous sommes conviés à partager la spécialité de la maison :
une sorte de ragoût de poulet avec des pommes de terres et du riz, le tout
arrosé de vin local, alors que la pluie s'abat sur le village... Dans la
soirée, une accalmie nous permettra d'apercevoir la cime des montagnes avant de
nous endormir sous nos couvertures miteuses, avec l'espoir qu'il fera beau
demain...
Cependant, c'est la neige qui nous accueille au réveil,
le plafond nuageux est très bas, et notre motivation aussi. Celle des Chinois
quant à elle, est inébranlable. Nous sommes vraiment étonnés de leur
détermination, si ils ont planifié quelques chose, qu'il pleuve ou qu'il vente,
rien ne les arrêtera ! Il faut aussi préciser que pour eux cette randonnée
jusqu'à la cascade sacrée est un véritable pèlerinage et la dimension
spirituelle est très présente, ils ont donc des motivations différentes des
notre, et peu importe si le temps n'est pas très engageant !
Si bien que nous les laissons partir sous le déluge alors
que nous retournons nous coucher. Néanmoins, un rayon de soleil nous tire du lit
dans la matinée. Ne voulant pas laisser une si belle occasion, nous sautons
dans nos chaussures, enfilons nos doudounes, sac sur le dos, nous voilà partis
sur le chemin de la cascade sacrée.
Cette année, c'est l'année de la chèvre, c'est
« l'anniversaire » de la montagne sacrée du Kawa Karpo. Les Tibétains
et les bouddhistes viennent alors en nombre effectuer un chemin de pèlerinage
au pied de cette cascade sacrée, voir même autour de cette montagne culminant à
plus de 6700 mètres pendant 2 semaines pour les plus courageux !
La neige refait rapidement son apparition alors que nous
sommes sur le sentier, recouvrant toute la nature de son manteau blanc
contrastant avec les nombreux drapeaux de prières multicolores.
Après presque 2 heures de rando dans la neige, nous
arrivons au pied de la cascade (qui est en fait un petit filet d'eau, du moins
à cette saison!), où nous observons les bouddhistes effectuer leurs prières, et
y déposer leurs offrandes sans s'occuper des avalanches déboulant avec fracas
non loin de là...
A notre retour, nous nous dépêchons de trouver une place
autour du poêle afin de faire sécher nos chaussures et nous rassasier d'un
autre ragoût avec un groupe d'amis qui nous invitent à leur table !
Nous retrouvons notre lit et espérons que le temps sera
plus clément le lendemain pour aller découvrir le lac gelé.
Nos vœux seront exaucés car nous aurons la chance
d'assister à un magnifique lever de soleil sur les cimes enneigées. Avec la
neige qui est tombée hier, tout est blanc, ce qui sublime encore le
spectacle !
Nous ne réalisons que maintenant de notre isolement,
perdus en plein milieu des montagnes, un ciel bleu, une forêt recouverte de
neige, en direction du Lac gelé.
Nous évoluons au milieu des sapins dans une ambiance
Jurassienne, sauf que nous sommes à plus de 3000 mètres d'altitude !
A la sortie de la forêt, nous avons le privilège
d'admirer une vue à couper le souffle sur le Kawa Karpo et ses glaciers. Nous
traversons ensuite l'ancien camp de base d'une expédition Japonaise qui
malheureusement a été prise dans une avalanche à son retour.
Nous sommes seuls et traçons notre chemin dans la neige,
on se prendrait presque pour des alpinistes ! Le souffle court, nous
montons tout doucement jusqu'à 3900 mètres d'où nous pouvons apercevoir les
contours du lac gelé situé au pied du Kawa Karpo.
Le silence n'est troublé que par les nombreuses
avalanches alentours que nous restons contempler, prenant conscience de notre
petitesse face à ces montagnes colossales...
Des nuages noirs ayant empruntés le même chemin que nous,
nous tirent de notre rêverie et nous obligent à redescendre vers le camp de
base où nous nous réchauffons avec un bon thé au beurre de yak et un
« baba » (pain tibétain) ! Après 7 heures à crapahuter, nous
redescendons au chalet et c'est la tête pleines de souvenirs que nous passerons
une dernière nuit au village de Yubeng.
Le lendemain, le temps est encore assez clément et nous
redescendons vers Ninong en compagnie de deux sœurs Chinoises. Tout au long du
sentier, nous croiserons quelques convois de mules, qui viennent ravitailler le
village de Yubeng, à environ 5h de marche ! Certes, il ne faut pas avoir le
vertige car le chemin taillé dans la roche domine tout d'abord une magnifique
rivière se jetant par la suite dans le Mékong.
De Ninong, nous rejoignons Feilai Si en transport et
passons une nouvelle nuit à l'auberge de jeunesse, où on pourra enfin se laver
car à Yubeng, c'était plutôt rustique et froid !
Alors que nous avions imaginé le contraire, sortir de
Deqin en stop est mission impossible. Peut-être est ce dû au check-point qui se
trouve sur la route quelques kilomètres plus loin ? Eh oui, nous sommes
très proches des frontières du Tibet et la présence militaire est accrue dans
la région.
Après plus d'une heure d'attente, c'est finalement un bus
public qui nous ramènera à Benzilan.
Nous traversons le pont enjambant la Jinsha River pour
nous retrouver dans la province du Sichuan, où nous allons passer les prochains
jours. De là, notre objectif est une ville s'appelant Dérong perdue dans les
montagnes, accessible seulement par une petite route...déserte, ce qui ne
facilite pas la tâche pour le stop, mais une fois de plus la chance nous
sourit. La route serpente le long de la rivière Singmai traversant des paysages
minérales avant de déboucher sur la ville.
Après avoir tourné un peu dans la ville, un jeune nous
aide à trouver un hôtel pas trop cher, ce n'est pas de première fraîcheur et il
n'ont sûrement pas le droit d'accueillir les étrangers mais vu que ce n'est que
pour une nuit, ça fera l'affaire !
Nous devons être les seuls touristes blancs par ici car
nous nous faisons dévisager comme si nous étions des Aliens !! Nous sommes
redescendus en altitude et avons gagné quelques degrés, ce qui nous permet de
retirer nos doudounes que nous n'avions pas quitté ces derniers jours !
La chance est de nouveau au rendez-vous le lendemain.
Nous nous entassons à 4 sur la banquette arrière d'une voiture jusqu'à Ciwu. Ce
dernier est un joli petit village tibétain avec ses grandes maisons
traditionnelles blanches telles des châteaux richement décorés.
De là deux choix de routes s'offrent à nous pour rallier
Litang plus au Nord : celle de Xiangcheng à droite (visiblement très peu
empruntée) ou par Batang à gauche, plus empruntée, mais nous craignons qu'il y
ait beaucoup de check-points et qu'on ne nous autorise pas à y passer car cette
route passe très près du Tibet.
Nous tendons donc nos deux cartons à l'intersection mais
vu le peu de circulation, nous désespérons un peu... Quelques villageois
viennent nous tenir compagnie et on discute comme on peut ! Finalement,
après plus de 2 heures d'attente, un 4х4
s'arrête à notre hauteur, il va en direction de Batang. Nous ne réfléchissons
pas plus et aussitôt installés, le conducteur met les gaz à fond...
Contrairement à ce que l'on pensait, ce n'est pas une route que nous allons
prendre mais bien une piste avec son lot de caillasses, de poussières, de
ravins et tout ça à 70km/h... Je peux vous dire qu'on ne fait pas les malins et
nous nous en remettons à l'expérience du chauffeur qui, a l'air de
maîtriser !
Un col à 4100m nous amène à un immense plateau désertique
où paissent quelques yaks avant de redescendre vers Zongza, où le chauffeur
coupe le moteur. Ne parlant pas le Chinois, nous n'avions pas compris qu'il
s'arrêterait dans ce bled perdu...
Il est l'heure de manger, et pour nous remettre de nos
émotions, nous avalons une soupe de raviolis tibétains, succulente. A notre
retour, un policier nous fait comprendre qu'un fourgon part du village pour
Batang et qu'on peut embarquer gratuitement !! Après l'avoir remercié
chaudement, le fourgon s'élance le long d'une petite rivière.
Ce que nous allons voir par la suite fait partie des
paysages fabuleux de notre voyage et nous nous sentons privilégié d'emprunter
cette route. Le Tibet est de l'autre côte de la rivière, nous le touchons du
doigt mais nous ne pourrons pas y entrer ! Deux régions, deux cultures,
une histoire tendue depuis 1949, séparés par la Jinsha River dans un décor à
couper le souffle. Nous longeons le fleuve sur une route accrochée aux
montagnes. Sur l'autre rive, nous apercevons
quelques villages, reliés à la Chine par des ponts étroitement surveillés par
les militaires.
Nous arrivons finalement à Batang, où nous trouvons un
hôtel tenu par un policier. Une soupe de nouilles aura raison de notre système
digestif, si bien que nous resterons une nuit supplémentaire pour nous reposer
car la prochaine étape, Litang, est une ville située à 4000 mètres et mieux
vaut être en forme pour supporter l'altitude.
Nous nous faisons prendre en stop par 3 amis, ce sont des
touristes aussi alors on s'arrête plusieurs fois sur la route pour des pauses
photos, ce qui nous arrange bien !
Nous franchissons notre plus haut col à 4500 mètres avec
un lac d'altitude, magnifique ! Ensuite, nous évoluons sur le plateau à
4000 mètres où le paysage est étonnant, des montagnes arides, des troupeaux de
yaks, des tentes de nomades et quelques villages Tibétains. Nous arrivons assez
vite à Litang où nous posons nos affaires dans le dortoir de la Peace
Guesthouse.
Litang est connue pour avoir vu naître le 7ème et le
10ème Dalaï-Lamas, et ses habitants principalement tibétains sont de fervents
pratiquants. Nous flânons dans la ville, jusqu'à un immense Chörten.
Les fidèles se prosternent et tournent autour en
actionnant des dizaines de moulins à prières et en récitant des mantras.
Ils nous invitent à se joindre à eux, nous faisons bien
attention à tourner également dans le sens des aiguilles d'une montre pour ne
pas s'attirer les foudres des dieux !
Litang possède aussi un grand monastère dominant la
ville, que nous visitons le lendemain. De nouveau, les fidèles en font le tour
inlassablement en récitant des prières.
Quant à nous, nous décidons de prendre un peu de hauteur
afin d'avoir un bon aperçu du paysage
qui nous entoure. Nous atteignons le sommet d'une « colline »
sans neige à 4500 mètres d'altitude en nous disant que seulement 300 mètres
nous séparent du sommet du Mont Blanc !
La vue sur les montagnes aux alentours est fabuleuse mais
un vent puissant nous oblige à redescendre !
Nous poursuivons notre découverte du Tibet Sichuanais en
nous dirigeant vers Tagong. C'est une voiture de Tibétains qui nous prendra.
Deux gaillards occupent la banquette arrière alors, avec Marie nous nous partageons
une minuscule place sur 200 kilomètres alternant pistes défoncées, col à plus
de 4000 mètres et paysages magnifiques.
Durant ces trajets avec les locaux, nous avons le temps
d'apprécier la musique tibétaine, qui est plutôt sympa et on essaye de discuter
tant bien que mal avec nos mains et notre lexique !
Nous nous faisons arrêter au carrefour vers Tagong en
espérant qu'un véhicule veuille bien nous prendre. Nous n'avons même pas besoin
d'attendre car un véhicule nous klaxonne en nous faisant signe de monter, la
classe !
Tagong est un village Tibétain entouré de prairies
herbeuses où paissent des centaines de yaks et quelques chevaux, ce qui nous
donne un petit aperçu de la Mongolie !
Nous trouvons une chambre dans une petite guesthouse, où
nous faisons la connaissance d'une famille Française avec laquelle nous partons
randonner le lendemain vers un monastère situé au pied des montagnes.
Cependant une tempête de neige s'abat sur nous ce qui
rajoute un peu d'ambiance ! Des ouvriers, restaurant le monastère touché
par un séisme l'année dernière, nous font la visite des lieux.
Nous pouvons même observer des cerfs apprivoisés qui,
dans la religion tibétaine sont sacrés. Ils ne sont pas farouches et se
laissent même caresser par Marie !! Le problème dans ces immensités
herbeuses, c'est que les distances sont faussées et nous ne rentrerons qu'à 16h
le ventre criant famine !
Le jour suivant, le soleil refait son apparition et nous
partons randonner sur les crêtes, nous faisant traverser de superbes paysages.
Au loin, nous avons une vue dégagée sur une belle chaîne
de montagne et en poursuivant le chemin, nous traversons d'immenses étendues
herbeuses en croisant la route de quelques troupeaux de yaks.
A part ces animaux, nous ne croiserons qu'une bergère
Tibétaine un peu surprise de notre présence ici ! Le mauvais temps nous
surprend et nous cernent de tous les côtés alors nous allongeons la foulée.
Au loin nous distinguons les sommets du Gonga Shan, à
plus de 7000 mètres d'altitude ! Au final après plus de 20 kilomètres,
nous atteignons Bo Sang où un Tibétain, chauffeur de poids lourds nous ramène à
Tagong mort de faim !
Nous quittons Tagong le lendemain et nous partageons un
minivan avec la famille française en direction de Kangding. Malheureusement, le
mauvais temps ne nous aura pas permis de nous ballader beaucoup, mais nous
aurons quand même visiter un très beau monastère appartenant à la secte des
Bonnets jaunes.
Kangding est notre dernière étape en terre tibétaine.
Nous avons beaucoup apprécié de découvrir cette belle culture et ce beau
peuple. Nous espérons que leurs traditions pourront perdurer dans le temps,
mais avec les pressions du gouvernement chinois, ce n'est pas facile...
Après les grands espaces naturels, dans le prochain
épisode, on retrouve l'autre facette de la Chine : retour à la grosse
ville chinoise !!
Nous voulons adresser un petit clin d’œil à notre
rédactrice en chef, Anne-Laure qui, à l'autre bout de la planète aura publié
nos articles et nos photos pendant notre traversée de la Chine, le gouvernement
censurant tous nos accès à la toile... Merci encore à toi, Anne-Laure !
Plus qu'un mois à tenir !!!
Quelle belle région ! C est sur que vous avez vu des paysages inoubliables . Je pense que ça restera parmi les tops de votre périple ou je me trompe ? En tous cas les photos sont magnifiques . J espere cependant que l'on aura un peu plus chaud en mongolie dans un mois .....
RépondreSupprimerBonne route vers Pékin! Et profitez bien de ces derniers jours en Chine et surtout bonne reprise tout doucement à velo. Gros Poutoux ! Merci Anne laure !!
Papa et maman capitaine
Trop chou mes fifilles !!!! Je vous aime . Maman
RépondreSupprimerComme Guylaine et Jean, nous sommes certains que vous n'oublierez jamais ces paysages et vos rencontres. Je reconnais que vous me faites rêver. Bisous.
RépondreSupprimerLouis et Armelle
Toujours aussi passionnant votre reportage, magnifiques photos, dont certaines donneront déjà un avant goût aux parents de ce qui les attend........dans les prairies Mongoles. Bon courage pour affronter la "grande ville Beijīng", pensez aux bouchons à oreille pour vous prémunir du bruit de la ville que vous avez oublié durant ce périple...
RépondreSupprimer再见 et gros bisous de Régine et Gilles
J aime la bergère tibetaine !!! Bisous maman !
RépondreSupprimerC'est bien écrit tout ça !
RépondreSupprimerOn a reconnu quelques endroits où on est passé avec les rustines libérées, trop bon :)
Trop classe le passage après Dequin sur la piste-frontière avec le Tibet, ça a dû être énorme !
Les paysages sont magnifiques et grandioses, vous devez en avoir plein les yeux! Nous pensons souvent à vous même si on ne met pas souvent de commentaires.
RépondreSupprimerGros bisous! Karine et Pascal
Après "Toubib or not toubib ?" vous nous faites le coup du "Tibet or net Tibet !", quelle constance, bravo !
RépondreSupprimerVous n'oubliez évidemment pas de semer des rustines, qu'on puisse suivre votre chemin... Quoi que non, en fait, on essayera plutôt de le faire à vélo, donc itinéraire différent. Mais on ne sait jamais, tout peut arriver.
Bonnes retrouvailles en Mongolie, et bon appétit là bas !!!
Encore une fois des paysages splendides ! Si c'est un peu comme ça la Mongolie on va en prendre plein la vue !!! J'ai trop hâte !
RépondreSupprimerMerci pour la petite dedicasse ! C'est toujours un plaisir de vous servir :)
Maxi Mega gros bisous les loulous !!
Merci pour cette petite escapade à vos côtés. Cela m'a permis de sortir la tête du boulot en cette journée maussade.
RépondreSupprimerJ'admire votre ténacité à continuer malgré le mauvais temps.
Bravo,
Julien