Houlala,
c'est quoi toute cette salade macédonienne ?!! Je vous
explique : la Macédoine ne se limite pas au petit pays que nous
connaissons, mais s'étend en fait bien au delà de cette frontière,
sur toute la partie nord de la Grèce. Les grecs appellent donc
Macédoine le nord de leur pays et ils nomment le pays voisin FYROM
(que nous connaissons sous le nom de Macédoine). Je ne sais pas si
c'est clair, mais nous nous sommes fait réprimander en Grèce
macédonienne lorsque nous avons englobé les deux.
Bref,
nous en étions à la frontière avec la Macédoine ou plutôt FYROM
et nous ne savons vraiment pas à quoi nous attendre. Est ce un pays
riche ? Est ce similaire à l'Albanie ?
Trois
voitures et une vingtaine de personnes s'agglutinent au poste à la
frontière Macédonienne. Nous sommes pris en charge par un policier
qui nous facilite la tâche en prenant nos passeports. Nous
traversons le No Man's land. Les douaniers ne nous tamponnent même
pas nos passeports. Nous ressentons déjà un peu plus de froideur
dans le contact avec les macédoniens. Les encouragements se font
plus rares.
Notre
première impression sur le sol Macédonien est une gigantesque
décharge à ciel ouvert... Et nous qui pensions que ce type de
vision serait finie après l'Albanie...
Dëbar
est la première ville sur notre passage où nous voulons retirer des
Denar, monnaie locale.
Par
chance nous nous faisons accoster par Eduardo, un jeune Macédonien
de 20 ans, chanteur dans les Églises Catholiques. Il parle
couramment allemand, donc ça sera Marie qui fera la traductrice. Il
nous guide dans sa ville pour trouver un distributeur puis nous
invite à boire un café et finalement nous mangerons avec lui dans
une cafétéria.
Il nous prendra en charge avec bienveillance jusqu'à
ce que nous quittions la ville. Merci à lui de nous avoir accompagné
dans cette immersion en Macédoine.
En
discutant avec lui, nous nous apercevons qu'il n'a pas une bonne
opinion des albanais et il a de la peine a nous croire quand on lui
explique que nous n'avons eu aucun problème en traversant l'Albanie.
Eduardo a
de la famille qui a émigré en Allemagne et en Suisse mais pour sa
part, il est toujours demandeur d'Asile. Son pays, ce n'est pas la
Macédoine, il ne conçoit pas du tout y faire sa vie car il nous
parle du problème de chômage, de problèmes sanitaires....
D'ailleurs il pense se marier à une jeune fille de 16 ans en
Allemagne... en attendant qu'elle soit majeure, il vit entre la
Macédoine et l'Allemagne.
Une série
de montés et descentes à 6 % (nous pensons qu'il ne dispose
que de panneaux avec cette inclinaison!!) nous amène le long d'une
rivière que l'on va longer jusqu'à sortir de ces gorges de plus en
plus étroites.
Après 60 kilomètres dans les pattes, et à 700m
d'altitude, nous nous posons finalement dans un champ pour
bivouaquer.
Les moustiques nous obligerons à rentrer dans la tente
sans tarder...
Le
lendemain était supposé au début être une journée « Off ».
Et oui, nous roulons depuis la Croatie sans journée de repos alors
une journée de congé ne nous ferait pas de mal... 15kms plus loin,
nous atterrissons dans un camping près de Struga avec le lac d'Ohrid
à quelques mètres où nous ferons trempette. Après avoir accompli
les formalités de base quand nous sommes dans un camping, c'est à
dire installation du campement, lessive, douche ; nous
enfourchons nos vélos « nus » pour aller visiter Ohrid,
qui se trouve à quelques kilomètres de là. Nous ne sommes pas
tellement sensibles au charme de cette ville, pourtant classée à
l'Unesco pour son château perché sur une butte. Notre objectif se
résumera finalement à trouver un accès Wifi pour mettre à jour le
blog.
Un soda,
puis le temps que les photos chargent... une bière... et finalement
en regardant le menu, nous nous laissons tenter par la moussaka et le
goulasch, succulent ! Comme en Albanie, ce n'est vraiment pas
cher ici, nous pouvons donc nous faire davantage plaisir ! Nous
rentrons à la nuit tombée, à la lueur de nos phares.
La suite
n'est pas très intéressante. Nous avions dans l'idée de traverser
la parc national entre les deux lacs mais le dénivelé nous en a
dissuader. De ce fait, nous empruntons une route qui grimpe tout de
même, où notre calvaire débute. Jamais nous ne nous sommes sentis
autant en danger que sur cette route. En gros une route à travers
les montagnes, reliant Ohrid à Resen, avec pas mal de trafic et
surtout beaucoup de camions. Alors quand un camion croise un autre
camion et que tu roules avec ton pauvre vélo chargé sur le bas
côté, tu te jettes quasiment sur le bas-côté car ici c'est la loi
du plus fort... éprouvant !
Nous
jetons notre tente dans un champ non loin de Resen pour souffler de
cette journée stressante. Marie aime bien tester des nouveautés
culinaires et nous dégote une sorte de pudding macédonien qui se
révèle pas si mal que ça et nous donne un max d'énergie pour la
journée !
Après
avoir testé la route national, notre choix se porte sur une route
parallèle qui est certes très jolie mais est faite que de pavés,
genre ancienne voie romaine, autant dire que nous n'avançons pas
très vite et que ça secoue les bras !
Avant
d'arriver à Bitola, nous croisons Tzomas, un cycliste slovène qui a
planifié le tour de la Macédoine (environ 700kms) pendant ces
vacances !
Nous le
laissons monter et de notre côté, nous entrons dans Bitola. Où
nous nous attablons dans un resto Turc qui nous sert deux salades
avec de la viande de Kebab. Notre premier café turc clôturera ce
repas !
Ce centre ville nous laissera un bon souvenir, plein de
vie.
Pour
notre dernier soir en Macédoine, nous plantons la tente dans une
gigantesque prairie où les vaches paissent sous la supervision des
bergers. D'ailleurs, nous leurs demandons l'autorisation avec des
gestes si nous pouvons poser la tente ici.
Pas de problème, enfin si
en fait, un énorme orage se prépare au fond. Les éclairs ont l'air
de frapper le sol tellement c'est violent.
Et nous sommes posés sur
notre bâche, seuls, dans cette prairie, à attendre le déluge qui
ne tardera pas à nous tomber dessus.
Notre
expérience en Macédoine ne nous laissera pas un souvenir
inoubliable. Nous n'avons pas été transcendés par les paysages que
nous avons vus. Et après l'Albanie, qui était si chaleureuse, nous
avons trouvés les macédoniens plus distants. Cela dit, nous n'y
avons passé que 4 jours et avons traversé seulement petite partie
du pays, cet aperçu est donc peut-être un peu rapide pour en tirer
des conclusions.
Heureusement,
le ciel est bleu lorsque nous nous apprêtons à repasser en Union
Européenne, et oui nous entrons en Grèce, la carte d'identité
suffisant aux contrôles de base à la frontière.
Changement
de plan en Grèce. Nous avions initialement l'intention de descendre
au Sud du pays afin de rallier Athènes et d'y prendre un bateau pour
Bodrum au Sud Ouest de la Turquie et de ce fait zapper Istanbul pour
cette fois.
Mais les
rencontres avec d'autres cyclos, notamment Arys en Croatie, et la
chaleur rencontrée en Macédoine, nous ont fait revoir nos plans.
C'est donc par le Nord de la Grèce plus agricole et moins connue des
touristes que nous nous rendrons en Turquie. Au final, notre guide du
Routard ne traite quasiment pas de cette partie du pays, et pourtant
vous allez voir que nous y avons fait de belles rencontres et pu voir
de beaux paysages.
Comme
d'habitude, nous nous mettons vite au Grec qui est une langue tordue
avec pleins de déclinaisons, et surtout un alphabet que nous ne
connaissons pas, mais nous apprenons juste les mots usuels.
N'aimant
pas les routes plates et droites, nous bifurquons vers les collines
avec l'intention de contempler deux jolis lacs.
Ici quand
ça monte, ça ne rigole pas et ils ne font pas de détour. On en
prend pour notre grade surtout que derrière nous le ciel devient de
plus en plus menaçant et nous pouvons entendre quelques orages
gronder...
Bizarrement
de loin, on trouve que la Grèce est verte mais en s'approchant de
plus près, la végétation se résume plutôt à des épineux où,
on ne sait comment, les brebis trouvent de quoi s'alimenter.
Ici les
troupeaux ne sont pas enfermés dans un enclos, ils suivent leurs
bergers dans les collines avec un ou plusieurs chiens de la taille
d'un veau qui veille à ce qu'aucune brebis ne s'égare !! Pour
l'instant, nous les voyons de loin et espérons ne pas y avoir à
faire car ils ont l'air plutôt impressionnant ces molosses !
Nous
apercevons depuis notre entrée en Grèce beaucoup de petites églises
miniatures sur le bord des routes.
En lisant notre guide du Routard,
nous apprenons que les gens les érigent en mémoire de personnes
décédées ou ayant eu un accident. Une bouteille d'huile y est
toujours présente pour allumer une lanterne.
Arrivés
au sommet vers 1000m, nous apercevons un petit lac au contrebas.
L'ambiance orageuse est magnifique pour les photos mais pour nous,
débute un contre-la-montre !
Un faux
plat montant nous permet de passer de l'autre côté de la vallée où
le plus grand lac est situé.
Nous traçons notre route à travers
les champs de pêches, d'oranges et de nectarines. Il aurait fait
meilleur, on aurait pas dit non à une petite dégustation !
Maintenant
il fait vraiment noir, il pleut au loin, et des éclairs illuminent
le ciel. Nous nous jetons dans le premier bar à Anissa avant que la
pluie ne s'abatte sur nous. Au sec, et après une bonne étape, deux
bières nous rafraîchissent le gosier ! Nous demandons, à tout
hasard, si nous ne pouvons pas planter notre tente en face. Par
chance, le terrain lui appartient et il nous dit qu'il n'y a pas de
problème !
Une fois
la tente montée à l'abri des arbres, nous commençons à cuisiner
une spécialité de Marie qui a eu cette fois la bonne idée
d'acheter des calamars en boite pour changer des habituelles
saucisses, toute une histoire ! Une vingtaine de calamars roses
et entiers bondissent dans les pâtes, effroyable.
Nous testerons
tous les deux mais notre décision est irrévocable, c'est immonde.
Deux autres bières nous feront passer ce goût immonde et nous nous
connectons avec la famille via Skype !
Le
changement d'heure nous perturbe et la nuit ne sera pas trop
réparatrice entre les aboiements des chiens sauvages et les clients
du bar qui restent jusque tard dans la nuit.
Le
lendemain, une méchante côté et 5 chiens sauvages nous barrent la
route pour sortir d'Anissa. Nous dégainons des cailloux ramassés au
préalable mais ils se tiendront à carreaux, ouf !
Arrivés
à Edessa, ville animée et agréable avec une grande chute d'eau,
nous nous posons dans un parc pour manger et capter le Hotspot de la
ville.
Marie, lorgnant sur les cafés frappés (cafés glacés que
les grecs boivent à toutes heures), nous décidons de nous poser à
une terrasse.
C'est à
ce moment là que nous rencontrons Édouard, un Français de 28 ans,
partis faire à peu près le même trip que nous en vélo chargé !
Le
contact passe vraiment bien et nous bivouaquons ensemble non loin de
la ville dans un espace indiqué par l'office de tourisme (ils sont
sympas ici, ils disent même où on peut poser la tente gratos alors
que le camping sauvage est interdit dans le pays!).
Un
robinet fera office de douche pour tout le monde. Les deux réchaud
tournent à plein régime pour cuisiner la nourriture mis en commun.
Malheureusement la pluie en décide autrement. Nous nous mettons à
l'abri près d'une église et discutons un bon moment sur nos
itinéraire, nos anecdotes, nos vies, nos projets...
C'est
donc comme ça que nous nous retrouvons embarqués à faire 100kms
avec Edouard jusqu'à Thessalonique. Nous devons y être
impérativement le lendemain car le magasin de vélo ferme ensuite
pour cause de vacances. Le hic, c'est que nous n'avons pas
d'hébergement pour ce soir car nous avions à la base l'idée
d'arriver dans cette ville Dimanche soir.
La suite
n'est pas brillante mis à part la compagnie d’Édouard.
Une grosse
route avec un trafic monstre associée à une chaleur accablante sera
notre épreuve du jour.
Nous arrivons épuisés à Thessalonique où
le Warmshower pouvant accueillir Édouard ce soir accepte qu'on soit
de la partie. Enfin accueillir est un bien grand mot car Georgios, le
Warmshower, n'est pas la du week-end, mais nous a laissé ses clés.
Quelle confiance !
Nous sommes trop content mais nous nous
rendons vite compte que le confort de l'appartement est assez
spartiate : ni eau chaude, ni électricité !
Une
douche froide est, cependant avec cette chaleur, bienvenue. Il faut
vous faire un dessin de la salle de bain ! Lorsque nous avons
trouvé la vanne pour l'eau qui se trouve au rez de chaussée, une
sorte de grosse fuite sortant du ballon de la chasse nous arrose le
dos lorsque nous sommes sur le trône !! Cet appart est un gag,
d'ailleurs c'est son chat qui nous accueille !
Il fait
vite nuit noir ici alors nous sortons boire un verre ensemble et
mangeons un burger qui n'y ressemble pas du tout !
La suite
dans un prochain épisode car la Grèce est un grand pays avec son
lot de rebondissement !!
Coucou Marie et David, c'est jean-michel qui donne des nouvelles !
RépondreSupprimerJe suis revenu.. et en lisant le blog je regrette bien que ce soit fini pour moi (pour cette année du moins..)
Mais même si elle est terminée, ce fut une belle aventure : j'ai rejoint le montenegro par la côte, puis notre route a été la même ! Kotor-Cetinje-Lac par la rive sud-Skoder.
Routes inoubliables, je pense qu'elles vous ont aussi laissé un grand souvenir
[Là j'aurais bien voulu vous donner quelques conseils de route - genre la barrière de dubrovnik - mais je n'y suis pas parvenu avec le n°croate]
..et de même l'acceuil en Albanie restera dans mon coeur, j'ai eu mes propres aventures :)
Et puis je suis arrivé en grêce par le lac Orhid (l'autre rive que vous, c'est à dire Pogradec, et de là, en deux étapes, les Météroes, fin de mon voyage au 31 Juillet.
Ca c'est en résumé par ce que vous avez du ressentir qu'a partir du monténégro on peut commencer à écrire un livre avec toutes les choses qui arrivent :)
Jean-Michel
P.s. : vous ne semblez pas pressés :)) je vous rejoins d'un coup d'avion l'été prochain en Arménie et Géorgie ??
Bonne route et surtout, pas trop vite !
Eyh salut Jean-Michel!! Ouah tu as du faire des étapes de maboule pour aller vers les météores en une étape!! Tu n'aurais pas pris le bus!!lol
RépondreSupprimerEn tout cas nous avons eu les mêmes impressions que toi avec ce Monténégro et l'Albanie que de souvenirs!!!
Par contre la Macédoine, pas terrible! En ce moment nous approchons tranquillement d'istanbul par les petites routes et les petits villages. Nous sommes accueillis en ce moment par un mec trop sympa et nous sommes allés avec lui se baigner dans la Mer Noire!! Un peu crade d'ailleurs mais chouette moment passé en sa compagnie!!
Ciao. Tiens nous au courant de tes prochaines aventure en vélo!!
Vous avez atteint la mer noire ! ça doit faire un choc par ce que ça commence à être le bout de l'europe..
Supprimerj'ai pris le bus de skdoder à tirana et après en vélo pour le reste, entre autres par une superbe autoroute toute neuve jusqu'a elbassan :)
a la fin dans le nord de la grèce ça descendait :) et puis après en train jusqu'a Athènes. Après comme prévu on a passé deux super semaines à milos et naxos, mais j’avais laissé le vélo au Pirée..
ah mes prochaines aventures j'y pense déja.. Je repasserait dans ces coins là (montenegro-albanie-nord de la grèce) tant ce sont des bons coins pour le vélo à tous les points de vue.
Sur les photos je vois que la pluie ne vous a pas tout a fait abandonnés !Mais vous savez déja qu'en france le temps a été vraiment pourri, je suis champion de bronzage à Strasbourg !
Bonne suite !
Super ! C'est agréable et drôle de vous lire. Nos expériences macédoniennes sont assez différentes, mais nous y sommes restés moins longtemps.
RépondreSupprimerDepuis, c'est la Grèce, mais pas la même non plus puisque Corfou n'est pas vraiment une destination exotique. Heureusement, après le 15 août il n'y a plus grand monde, et sur la côte continentale carrément plus personne à part quelques grecs en vacances. C'est extrêmement beau, seule la chaleur nous pose problème.
On vous suivra en Turquie, mais ne vous rejoindra sans doute pas, même si vous trainez : on prévoit au moins une semaine d'arrêt à Athènes. En espérant avoir de l'électricité et une douche pas glaciale.
Miaou, Miaou.....je vais dire à Appolon (mon chat) d'accueillir en warmshower en notre absence....trop drôle.....aussi les calamars immondes....les octopus grillés içi sont fameux...essayez avec un zeste de citron.....on a un point commun : les cafés frappés sont vachement bons, moi qui ne buvais plus de café (Irène) et je me suis mise aussi à l'Ouzo délayé dans un tire et demie c'est vachement rafraichissant !!! avez vous remarqué que ça sent l'anis sur le bord des routes grecques ? les fenouils sont partout par içi z'ont décidé de nous shooter en roulant !!!! a bientôt (on va faire aussi le plain de cailloux au cas ou) au fait ça sent pas que l'ouzos ça sent aussi la charogne parfois et les bouteilles plastique jonchent le bord des routes, c'est con quoi ........
RépondreSupprimerAhah eh ben ça c'est un article qui donne envie de partir en vacances en macédoine !!! Lol
RépondreSupprimerJe vous fais une tonne de gros bisous hâte d'avoir la suite des événement !
Oui c'est vrai qu'on a présenté la Macédoine sous un mauvais jour mais c'est comme ça que nous l'avons ressenti. Mais je pense que ce pays recèle bien des trésors que nous n'avons pas exploré! Eheheh nous n'avons fait que le traverser en quoi 3 ou 4 jours!
SupprimerLa suite des événements est paru hier sur le blog!! L'onglet Photos a été mis à jour et une vidéo est en cours de création pour la croatie!!
Ah les fameux calamars. !!! Il faut vraiment avoir faim ... La macédoine j aime pas ça, mais a vous lire, ca n y donne pas envie non plus
RépondreSupprimerGros bibi a vous deux
Lol comme indiqué pour Anne-Laure, nous n'avons fait que passer dans ce pays, pas assez longtemps pour en faire un avis!
SupprimerLes fameux calamars, on les a préféré en Croatie ou alors on s'est vengé à Cavala au resto avec Christian l'autre cyclo français!!!
En Turquie c'est maintenant le çai qui est la spécialité et nous testons pour en ce moment les lentilles!